Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Non à la trahison !

Le Front National organisait mercredi midi aux abords de l’Assemblée nationale un rassemblement pour dénoncer la forfaiture que constitue l’adoption du traité de Lisbonne, simple décalque de la constitution européiste rejetée par les peuples français et néerlandais en 2005. Devant les membres du Bureau Politique, de nombreux élus frontistes et plusieurs centaines de militants, Bruno Gollnisch et Jean-Marie Le Pen ont successivement pris la parole pour dénoncer ce traité inique, comme la France en a connu par le passé mais dont elle a toujours su se libérer, la volonté de notre classe politicienne de brader l’indépendance, les libertés et notre souveraineté nationales à une Europe bruxelloise, simple protectorat du Nouvel ordre mondial américain. Ce drapeau français tombé dans le caniveau, la résistance nationale à l’euromondialisme l’a repris pour poursuivre le combat afin que ne disparaisse pas définitivement notre nation, construite par les sacrifices des générations précédentes. Les discours prononcés par le Président et le vice-président exécutif du FN sont consultables sur frontnational.com.

Souffle national à Hénin-Beaumont

Si les sondages publiés jusqu’alors dans la perspective des municipales accordent encore des scores modestes pour le FN – le dernier en date crédite de 10% la liste conduite par Stéphane Ravier à Marseille – le FN a sans conteste à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) le vent en poupe. La liste conduite par Steeve Briois et Marine Le Pen tire sa force de la dynamique militante qu’elle a su créer, de sa politique de terrain sur le long terme et du désaveu de la gestion municipale du maire sortant, le socialiste Gérard Dalongeville. Une situation que retrace assez honnêtement les articles parus mercredi respectivement dans Le Parisien et Libération, quotidien dans lequel le Secrétaire départemental FN du Pas-de-Calais se félicite de ce que « (son) implantation locale et l’aura nationale de Marine Le Pen forme un tout très complémentaire », la vice-présidente exécutive du FN « qui brigue un poste d’adjoint à la sécurité », entendant « réussir à démontrer la capacité du FN à gérer efficacement une ville ». « Il y a une dynamique qui a été lancée au moment des législatives et qui s’est encore accélérée après les résultats que nous avons obtenus » affirme la dirigeante frontiste. Steeve Briois relève qu’« avec Marine Le Pen, le regard des gens a changé : avant, ils voulaient que nous ayons un ou deux conseillers municipaux, aujourd’hui, ils veulent nous placer à la tête de la mairie ». Pour tenter de faire pièce à l’irrésistible ascension de l’opposition nationale à Hénin, le PS a dépêché sur place, en seconde position sur la liste, le député européen Marie-Noëlle Lienemann, figure fatiguée de la gauche mitterrandienne.

Un seul but : « faire barrage au FN »

Comme l’a noté Steeve Briois sur son blog, « à l’incompétence notoire du maire d’Hénin-Beaumont vient donc s’ajouter l’archaïsme idéologique d’une socialiste en fin de carrière. Et au bout de trois mois de négociations, Mme Lienemann a raté son pari : il n’y aura pas de liste unique à gauche. A la liste de l’alliance républicaine de Daniel Duquenne – dont la finalité est de rabattre les voix de droite sur le candidat socialiste pour le second tour –, s’ajoute une liste LCR, sans compter une éventuelle liste écologiste menée par Alain Alpern. L’UMP sera représenté par Laurent Bocquet qui « a juré qu’il se maintiendrait au second tour s’il parvient à faire 10% au premier tour. Mais comment croire celui qui a voté, avec son ami, le sarkozyste Ramdani, pour le socialiste Facon au second tour des législatives en juin dernier contre Marine Le Pen. Ramdani qui a d’ailleurs déjà fait connaître sa position pour le second tour des municipales : il votera de nouveau socialiste » relève encore Steeve Briois. « Mme Lienneman, consciente de la catastrophique gestion du maire sortant, en est réduite à scander dans Libération que sa présence répond à un seul but : faire barrage au FN ». Mais comme le relève Marine Le Pen dans ce même quotidien, l’ancienne ministre de Mitterrand « n’est pas connue ici. Elle ne fait pas taire les critiques à l’égard du maire et n’apporte aucune voix à la gauche ». Critiques qui sont massivement partagées au sein de la population, Steeve Briois rapportant, toujours sur son blog, que le questionnaire qu’il a très largement distribué dans Hénin-Beaumont il y a quelques semaines sur le bilan du maire, a apporté sont lot de réponses édifiantes : près de 900 ! « Un sondage grandeur nature » qui confirme le sentiment des militants frontistes lors des « porte à porte », des marchés, des rencontres sur le terrain…

Le Bronx sarkozyste

Nos banlieues plurielles dérivent chaque jour davantage vers l’anti-modèle des ghettos américains. Lundi soir à Chelles (Seine-et-Marne), une soixantaine d’adolescentes de 15 et 16 ans, venant de communes périphériques et appartenant à des bandes rivales, armées de bâtons, de couteaux de cuisine et de tournevis s’étaient donné rendez-vous pour un affrontement aux abords de la gare RER de cette ville. Ces « jeunettes » entendaient régler, selon la presse locale, « un différent sentimental » (sic). Tête de liste du FN à Chelles, Julien Sanchez a dénoncé la généralisation de ces batailles rangées, « de ces scènes qui nous rappellent les guerres de gangs outre-Atlantique ». « On sait que Nicolas Sarkozy aime les Etats-Unis, il n’était pas obligé de nous importer le Bronx ! ». Le candidat frontiste a relevé que si « l’UMPS est solidairement responsable de la dégradation sociale de notre pays », « seul le Front National réclame les mesures nécessaires depuis de longues années au redressement de notre société ». Enfin Julien Sanchez, tout en saluant le travail des forces de police, s’est inquiété de la baisse constante de ses effectifs, précisant qu’il a fait du rétablissement de la sécurité un des axes majeurs de son programme municipal.

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