Pour la première fois dimanche, la calamiteuse Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, a évoqué ouvertement l’éventualité de voir des secteurs comme l’optique pris en charge « uniquement » par l’assurance complémentaire, soulevant un tollé chez les professionnels concernés et l’inquiétude d’autres secteurs. A l’instar de l’Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD) qui s’est opposée mardi à un désengagement de l’assurance maladie de la prise en charge des soins dentaires, qui « reviendrait à dire que la Sécu n’assure même plus l’essentiel en matière de santé bucco-dentaire : manger, parler, sourire ». « Après le déremboursement de certains médicaments, la mise en place le 1er janvier 2008 de quatre franchises non remboursées par l’assurance maladie sur les premiers euros dépensés chaque année en examens biologiques, consultations médicales et hospitalisations », Marine Le Pen s’est également émue de l’hypothèse de la fin des remboursements de la Sécu sur l’optique, au profit des mutuelles. La Vice-présidente du Front National l’a qualifiée de « mesure dérisoire », rappelant que lesdits remboursements ne représentent que 190 millions d’euros selon les propres chiffres de la Sécu, pour un déficit du régime général qui devrait être compris entre 4,6 et 6,2 milliards d’euros en 2007. « Pour réduire les déficits, le gouvernement devrait commencer par mettre fin à la scandaleuse aide médicale d’Etat (AME) » qui permet à tous les immigrés clandestins d’avoir accès aux soins médicaux. AME qui depuis 2000 a coûté 1,2 milliards d’euros aux contribuables français a encore rappelé Marine Le Pen, citant ici les propres estimations d’un rapport parlementaire paru l’année dernière (FDA Quotidien du 31/05/2007), près du double, à titre d’exemple, du budget du ministère de l’Ecologie…
La criminelle politique de l’UMP
Mis sous le boisseau par l’UMPS pendant la campagne électorale l’année dernière, le quotidien Les Echos (édition du 30 avril 2007) avait révélé « deux récents rapports, l’un de l’inspection générale des finances, l’autre de l’inspection générale des affaires sociales sur les comptes déficitaires (un milliard d’euros de dette) de l’assurance maladie au titre de l’Aide médicale d’Etat (AME). « Selon cette enquête officielle, la dépense moyenne annuelle d’un assuré du régime général est de 1.768 euros (y compris les abus). Pour les clandestins bénéficiaires de l’AME, la dépense se situe entre 1.808 euros et 2.385 euros ». La France étant le seul pays au monde à offrir à ceux qui violent ses frontières des avantages supérieurs à ceux de ses propres ressortissants (FDA Quotidien du 23/05/2007). Mais comme le rappelait dernièrement Jean-Marie Le Pen, si 176.000 immigrés en situation irrégulière ont bénéficié de l’AME en 2007, les immigrés dit légaux creusent eux aussi le trou de la Sécu, à l’heure où des millions de nos compatriotes subissent pourtant de plein fouet l’insécurité économique et sociale. C’est pourquoi le Front National dénonce la criminelle politique de l’UMP qui refuse de supprimer les pompes aspirantes de l’immigration et de réserver les aides sociales diverses et les allocations familiales aux seuls Français. Or, il s’agirait impérativement, dans le cadre de nouvelles dispositions législatives, de réinstaurer la préférence nationale pour les prestations sociales, d’augmenter pour les étrangers, à prestations équivalentes, les cotisations de l’assurance maladie et de l’assurance chômage, de supprimer le RMI et l’AME pour les immigrés.
Par souci d’humanité
Déjà condamnée à quatre reprises pour des propos politiquement incorrect sur les effets d’une certaine immigration, deux mois de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende ont été requis mardi à Paris à l’encontre de Brigitte Bardot devant le tribunal correctionnel. La 17ème Chambre rendra sa décision le 3 juin. Elle était poursuivie pour incitation à la haine envers la communauté musulmane, une nouvelle fois l’objet de la vindicte des habituelles officines dites « antiracistes », en l’occurrence ici le Mrap, la Licra et la LDH. Il était cette fois-ci reproché à la Présidente de la Fondation de défense des animaux qui porte son nom, sa « lettre ouverte » envoyée il y a deux ans à Nicolas Sarkozy, alors ministre des Cultes, pour dénoncer les conditions d’abattage des moutons lors de la fête mahométane de l’Aïd-el-Kebir, « la multiplicité, écrivait-elle, des sacrifices d’animaux (…) dans des conditions d’effroi qui glacent d’horreur la plupart des Français (…). La terre de France se gorge du sang de milliers de moutons sacrifiés de manière barbare (…) au nom d’une tradition musulmane qui nous est imposée, avec de plus en plus de violence, par la lâcheté des responsables gouvernementaux, dont vous faites partie ». « Il y en a marre d’être menés par le bout du nez par toute cette population qui nous détruit, détruit notre pays en imposant ses actes » affirmait-elle encore. Elle avait donc réitéré sa demande que les animaux ne soient non plus égorgés vivants mais préalablement soumis à la méthode d’électronarcose qui permet de les étourdir avant de passer sous le couteau des sacrificateurs (FDA Quotidien du 16/01/2006).
« Respecter les traditions qui sont les nôtres »
Absente à l’audience pour raison de santé, Brigitte Bardot avait adressé une lettre au tribunal, affirmant être « fatiguée et lasse », « écœurée par le harcèlement » des officines pré-citées. « Je ne me tairai que lorsque les étourdissements seront pratiqués » sur les animaux avant l’abattage rituel, ajoutait-elle. « Vous voyez (dans les propos de Brigitte Bardot) du racisme, de la xénophobie, mais moi je n’y vois que l’expression d’un combat qui est le sien », a plaidé l’avocat de la célèbre actrice, Me François-Xavier Kelidjian, répondant aux accusations de ses détracteurs. Interrogé sur le combat mené par « BB », Jean-Marie Le Pen expliquait aux journalistes il y a quelques années qu’il n’y avait pas « de superposition entre les idées de Madame Bardot et celles du FN, mais il y a le fait qu’un certain nombre de choses devaient être dites ». « C’est un personnage de grande dimension, une femme courageuse, désintéressée, libre, qui dit ce qu’elle pense, ce qui dans notre pays est rare compte tenu de la pensée unique et du terrorisme intellectuel qui règne. Ne doutez pas que même quand son expression est populaire, elle interprète, je pense, ce que pensent beaucoup de Français » (FDA Quotidien du 20/05/2003 et du 06/04/2004). Il rappelait aussi lors de son passage devant le Press club en 2006 que si « certains imams exigent le respect strict de la tradition (…), les conditions dans lesquelles se font les sacrifices en France sont largement plus proches de ce qui se fait dans les pays arabes que du respect que l’on témoigne dans nos pays aux animaux. Les derniers arrivés doivent adopter les coutumes de ceux qui les ont précédés, respecter les traditions qui sont les nôtres. Dans le respect de leur croyance, ils doivent accommoder leurs traditions rituelles avec le fait que l’animal a le droit au respect, l’animal est une créature de Dieu » rappelait le Président du Front National.