Coca-Cola en plein rétropédalage : la célèbre compagnie, emblématique pour beaucoup de l’impérialisme culturel et économique américain, a finalement démenti son souhait de suspendre un investissement de 17 millions d’euros en France, comme (très petite et symbolique) mesure de rétorsion au projet de taxe du gouvernement sur les boissons à sucres. La marque a vite réalisé qu’elle n’avait rien à gagner à provoquer le gouvernement qui, à quelques mois des élections, n’entendait pas perdre la face en se couchant devant les caprices d’une « world company » de l’Oncle Sam. C’est au nom de la lutte contre l’obésité que cette taxe a été justifiée par le gouvernement. Elle doit entrer en vigueur début 2012 et devrait rapporter 120 millions d’euros à l’Etat. Concrètement selon l’AFP, « une fois qu’elle sera effective, le prix moyen d’une canette devrait augmenter d’un centime ».
La colère de la direction de Coca-Cola ne découle donc pas de leur volonté de défendre le pouvoir d’achat des Français (elle a osé le dire !) mais d’être associée à cette (autre) maladie du mondialisme, à savoir l’obésité. Il y a 400 millions d’obèses dans le monde, dont 100 millions rien qu’aux Etats-Unis (dont 10% d’obèses morbides, les super-gros). En France, 14% des adultes seraient concernés, soit trois fois plus qu’il y a douze ans.
Il faut admettre que les sodas ne sont pas les seuls responsables de ce fléau qui a longtemps épargné la France du fait de sa spécificité culturelle, et que le gouvernement pourrait taxer, dans la logique qui est la sienne, des dizaines d’autres produits. Oui mais voilà, ce phénomène du surpoids touche surtout les plus modestes, ceux qui fréquentent, par nécessité, les enseignes discount et low cost, qui écoulent principalement des denrées et des plats souvent enrichis en graisse saturée, eau gélifiée, édulcorants et autres émulsifiants.
Cette petite affaire illustre aussi remarque Bruno Gollnisch , l’hypocrisie du sarkozysme, qui s’est placé, comme aucun autre gouvernement avant lui, sous le pavillon du mondialisme et du Nouvel ordre mondial, mais qui gonfle ses petits biceps devant des vendeurs de soda sur le thème « il y a des limites à ne pas franchir. »
Avant que la direction de Coca-Cola France ne revienne sur sa décision et parle d’une « erreur de communication », le ministre du Budget, Valérie Pécresse, avait dénoncé une « décision regrettable et incompréhensible»; le ministre du Travail et de la Santé, Xavier Bertrand, avait qualifié la première annonce de Coca-Cola d«’ incompréhensible» et insisté sur la volonté du gouvernement de lutter contre l’obésité. La députée (UMP) des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer –sur la circonscription de laquelle se trouve l’usine coca-cola qui aurait été concerné par l’annulation de l’investissement évoquée plus haut- s’était dite « absolument choquée et scandalisée » par « le chantage » du groupe américain.
La dernière fois que Mme Boyer avait été « choquée » et « scandalisée » c’est quand elle s’était aperçue il y a deux ans que l’assurance maladie ne prenait pas en charge la « circoncision rituelle »des musulmans… qui n’est d’ailleurs pas « rituelle » en ce sens qu’elle elle n’est pas un précepte du Coran, mais un signe d’appartenance à l’oumma…
Cette sarkozyste de choc fut donc à l’origine d’une proposition de loi, à laquelle l’UMP n’avait rien trouvé à redire, pour réparer cette injustice. Elle souhaitait ainsi que l’Etat s’occupe de contrats d’assurance pour des actes qui relèvent de la religion, et que l’assurance maladie finance des actes chirurgicaux qui ne relèvent d’aucune pathologie. Celle-ci a finalement été reportée aux calendes grecques sous la pression des internautes nationaux notamment, qui ont alerté de cette manœuvre.
Quel rapport avec l’affaire Coca-Cola? nous direz-vous . Et bien cela prouve qu’il y a des « chantages » plus efficaces que d’autres, et pas uniquement celui que les communautés et autres lobbies font peser sur les partis du systéme. Les Français qui entendent le rester, savent qu’ils sont eux aussi un groupe de pression, qu’ils ont un Mouvement pour se faire entendre, le Front National, véritable syndicat des indigénes selon la formule utilisée par Jean-Marie Le Pen dans les années 80. Nos compatriotes doivent s’en souvenir quand ils font leurs courses… et surtout avant d’aller voter !
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