Les dictatures du siècle dernier ont toujours visé à formater les esprits en contrôlant le vocabulaire, en imposant des termes véhiculant le discours officiel. Et force est de constater que nous sommes entrés dans l’ère du lavage de cerveau à grande échelle, de cette « novlangue » décrite magistralement dans le roman visionnaire « 1984 », la langue par laquelle « les multitudes sont contrôlées »… Ce monde orwellien qui se met insidieusement en place dans nos démocraties totalitaires, s’est encore manifesté à Québec à travers les conclusions du rapport officiel de la commission présidée par deux barbons, l’historien et sociologue Gérard Bouchard et le philosophe Charles Taylor. Ce rapport remis au gouvernement du Québec doit être rendu public jeudi, mais de nombreux extraits ont été publiés par le quotidien anglophone The Gazette, provoquant un tollé chez les responsables indépendantistes québécois. Selon ce journal, rapporte l’AFP, ce rapport met en cause les Québécois « pour leur manque « d’ouverture d’esprit » vis-à-vis des immigrés, notamment musulmans ». Ladite commission recommande fermement aux francophones, confrontés depuis de nombreuses années à une explosion des flux migratoires en provenance des pays du sud, « à renoncer à certaines expressions, comme « minorités visibles » ou « Québécois de souche », pour mieux s’adapter à l’immigration » et qui pourraient peut être jugées désobligeantes par les nouveaux « arrivants ». Il évoque « plusieurs expressions courantes jugeant que certaines peuvent avoir des connotations racistes et ne favorisent donc pas les relations avec les immigrés de la province. Il cite par exemple les termes de « minorité visible » et de « communauté culturelle », une expression désignant un groupe ethnique ». Le site ledevoir.com précise que la commission Bouchard-Taylor dans ses conclusions « ferait porter la responsabilité de la crise des accommodements raisonnables – consentis au minorités par le gouvernement mais qui ont débouché sur des revendications communautaristes de nature de plus en plus agressive – à la majorité francophone du Québec, qui craint la disparition de ses valeurs, de sa langue, de ses traditions et de ses coutumes sur le continent nord-américain. Par le passé, la menace était attribuée aux anglophones, puis à l’industrialisation. Elle vient maintenant de l’immigration, constaterait le rapport ». Une immigration perçue désormais il est vrai par un nombre grandissant de Québécois comme la menace numéro un pour leur identité et à terme, leur souveraineté…
Mayotte, un mois et demi après…
Le quotidien gratuit 20 Minutes a consacré lundi un article revenant sur les ratonnades anti-blancs auxquelles se sont livrés il y a un mois et demi des immigrés clandestins anjouanais sur l’île de Mayotte (FDA Quotidien des 1er et 04/04/2008), lorsque « le 27 mars au matin, des centaines de Comoriens vivant clandestinement sur l’île française de Mayotte sont sortis de leurs bidonvilles, coupe-coupe à la main, et s’en sont pris aux Français ». « Le pire a été évité, une vingtaine de personnes seulement ont été blessées. Mais aujourd’hui, les 130.000 Français de Mayotte, « métros » et Mahorais réunis, sont encore profondément traumatisés par cette « chasse aux Blancs », la première dans l’histoire de cette collectivité territoriale française (…). Surtout, ils craignent que les 50.000 étrangers de l’île – selon certaines sources, ils seraient le double – s’en prennent de nouveau à eux ». « L’ambiance (entre communautés) était froide, elle est désormais glaciale », témoigne Jean-Michel Laurence, chef du service des Renseignements généraux. « La pression migratoire est telle que les tensions sont inévitables. Chaque jour, entre deux cents et trois cents Comoriens débarquent clandestinement sur les plages de l’île, où le PIB par habitant est environ neuf fois supérieur ». Ce qui explique notamment que Mayotte accueille la plus grande maternité française, les immigrées venant y accoucher en grand nombre pour mettre au monde des « Français de papier » par les vertus du droit du sol…
Mêmes causes, mêmes effets ?
« Les Mahorais voient des bidonvilles se créer sous leurs fenêtres et sur les hauteurs de leur ville, ça leur déplaît », rapporte encore 20 Minutes citant le chef des RG (…). Selon lui, 75 % des 72.000 enfants scolarisés à l’école primaire sont étrangers. Résultat : les classes sont saturées, les enfants entrent à l’école à 6 ans au lieu de 3 en métropole, et les cours se déroulent soit le matin, soit l’après-midi ». « Même si la situation semble être revenue à la normale, constate le quotidien, les forces de l’ordre n’excluent pas une nouvelle crise. Voire des expéditions punitives de Mahorais, qui iraient incendier les bidonvilles en représailles sanglantes ». « Représailles » que l’on a vues à l’œuvre ces derniers jours en Afrique du Sud où des milliers d’immigrés zimbabwéens ont du être déplacés à la suite des violences qui ont débuté dans l’ancien ghetto noir d’Alexandra le 11 mai avant de s’étendre à d’autres quartiers pauvres de la ville ; émeutes qui ont fait 22 morts selon un premier bilan rendu public mardi par la police. Une immigration sauvage zimbabwéenne qui a fui le chaos social et économique généré par le tyran Mugabe, mais à laquelle la population noire, notamment la plus défavorisée, attribue la hausse constante de la criminalité et du chômage dans les années qui ont suivi l’abolition de l’apartheid…
« Trouver une formule qui n’offense personne »
La vulgarité crasse, le spectacle triste qui se déversent chaque année dans les rues d’un certain nombre de capitales européennes à l’occasion de la Gay Pride, ne sont pas une fatalité. Cette pseudo-fête qui révulse aussi nombre d’homosexuels qui n’entendent pas se laisser enfermer dans un communautarisme militant et agressif, pourrait ne pas se renouveler à Rome, si l’on en juge par les déclarations du nouvel édile de la ville Gianni Alemanno. Le site France jeunesse civitas cite M. Alemanno qui indique : « Je respecte les personnes homosexuelles, j’en connais quelques-unes et je ne fais pas dans la discrimination. Mais je crains que la Gay Pride soit tout autre chose, un acte d’exhibition sexuelle, et je suis opposé à toute forme d’exhibition, homosexuelle ou hétérosexuelle. Le problème, ce n’est pas oui ou non à l’homosexualité, mais oui ou non à l’exhibition ». Il précise que la Gay Pride fera l’objet de discussions au conseil municipal afin de « trouver une formule qui n’offense personne ».