Le Front National a dénoncé la volonté du gouvernement, exprimé par le ministre de l’Education Luc Chatel, de supprimer –en contradiction avec la philosophie même du débat sur l’identité nationale- l’enseignement de l’Histoire Géographie en Terminale S, essentielle pour appréhender le monde. Comme le dit l’adage populaire, « Si l’on ne sait pas d’où on vient, comment savoir où l’on va ? ». Droit dans ses bottes, le Ministre de l’Education Luc Chatel, a présenté jeudi sa réforme du lycée devant le Conseil supérieur de l’éducation (CSE) et affirme Le Figaro « n’a aucunement l’intention de reculer.
« Au ministère de l’Éducation, on estime que la bronca sur la suppression de l’histoire en terminale S menée par des intellectuels comme Alain Finkielkraut ne concerne que quelques courants conservateurs des plus étroits, nostalgiques d’une époque où seuls 15 % d’une classe d’âge parvenaient au bac ». Il s’agit donc de comprendre que pour les tartuffes au pouvoir, l’augmentation du nombre de bacheliers induit forcément une baisse générale du niveau d’instruction. L’aveu d’une réalité que chacun à pu constater!
Fondateur de l’Ircom, Hyacinthe-Marie Houard s’arrête plus largement sur le site liberté politique sur le fiasco de notre système scolaire. « Trois, seulement trois, universités françaises au classement des 500 meilleures du monde ! Un baccalauréat dévalorisé au nom de l’égalité des chances ; un collège unique voué à une vague information ; et un enseignement primaire qui n’apprend ni à lire, ni à écrire ni à compter. Heureusement, c’est gratuit, ce qui assure encore une clientèle, car ça ne vaut pas plus. Ceux qui veulent bien payer tentent d’aller voir ailleurs, dans le privé, mais c’est pour constater que l’épidémie y a fait ses ravages par le biais des contrats, couronnés si l’on ose dire, par les accords Lang-Cloup et 1993, sur la formation des maîtres de l’enseignement secondaire privé sous contrat ».
« Combien de générations faudra-t-il encore sacrifier avant que se réveillent la lucidité et le courage de quelques-uns parmi les responsables ? note Mme Houard. Et les premiers d’entre eux sont évidemment les parents. Ils ont d’ailleurs commencé à manifester leur courage par la création coûteuse de plus de 500 écoles libres. Ni l’État, ni aucune autre communauté ne saurait se substituer à eux. Mais inversement, ils ont le droit de trouver dans la société toute l’aide nécessaire pour jouer pleinement leur rôle. Encore faut-il évidemment que leur prestataire de service fasse la preuve de la qualité et de l’efficacité de sa prestation. Il ne saurait autrement l’imposer en s’en réservant l’exclusivité ».
« Or, à voir les résultats, les méthodes de l’État sont mauvaises. Que quelques-uns s’en contentent, c’est leur affaire, mais ne dispense pas l’État de donner aux autres la liberté et le moyen de chercher à faire autrement, notamment en remettant à plat le pernicieux système des contrats » liant notamment les établissements privés catholiques et l’Etat note-t-elle encore. Un combat pour la liberté des parents et de leurs enfants que le FN comprend parfaitement; il prône ainsi dans son programme la mise en place du chèque scolaire qui permettra le libre choix de l’école à tous les parents.