Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

«Le camp des saints »…

Le débarquement de clandestins sur une plage corse, phénomène qui touche quotidiennement l’Italie et l’Espagne, nous remet en mémoire ce livre prémonitoire de Jean Raspail, « Le camp des saints » (1972) qui imaginait l’arrivée d’un million d’indiens s’emparant de navires pour gagner l’Europe, poussés au départ par les prêches sentimentalistes de nos bonnes âmes occidentales et autres adeptes de la charité dévoyée

Les immigrationnistes, les progressistes, les fanatiques de la suppression des frontières, les xénomanes anti-nationaux mis en scène dans ce roman, préparent alors les esprits à accueillir ces réfugiés. Et par un beau lundi de Pâques, les navires viennent s’échouer sur les côtes de France et y déversent un flot de miséreux. Cette masse avance dans un pays tétanisé, lobotomisé, intellectuellement anesthésié, sans rencontrer de résistances ou presque, l’armée refuse d’utiliser la force, la multitude envahi notre pays et y installe le chaos… en attendant pire…

On connaît le prix à payer dans notre démocratie totalitaire pour ceux qui ont le front de refuser de penser dans les clous, de fermer les yeux, qui choisissent d’avertir nos compatriotes des conséquences des politiques migratoires menées depuis quarante ans par la gauche et la droite mondialistes. Les dirigeants du FN, les patriotes payent d’ailleurs au prix fort leur refus de passer sous les fourches caudines de l’idéologie dominante qui irrigue les partis du Système.

Jean Raspail avait d’ailleurs été attaqué par la Licra présidé par le député UMP Patrick Gaubert, à la suite d’une tribune, « La patrie trahie par la République », publiée par Le Figaro le 17 juin 2004, dans le cadre d’une enquête de ce quotidien réalisée sous forme d’une série d’articles sur le thème « Qu’est-ce qu’être Français ? » .

Evoquant la déferlante migratoire, l’écrivain notait ainsi avec beaucoup de pessimisme : « je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’«ils sont chez eux chez moi» (Mitterrand), au sein d’une «Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes» (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les «Français de souche» se compter seulement la moitié – la plus âgée – de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer. »

Près de six ans après, force est de constater que le coup de barre nécessaire pour éviter au bateau France d’échapper au tsunami migratoire n’a pas été donné par le conglomérat socialo-sarkozyste qui règne sur nos assemblées et nos institutions. Une donnée qui ne doit pas échapper aux Français, lorsqu’ils iront voter les 14 et 21 mars.

Quitter la version mobile