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Ça n’adhère plus…

En pleine campagne des élections régionales, l’UMPS se trouve confrontée à ses gros mensonges sur le chiffre de ses adhérents. Le moins que l’on puisse dire est que le climat n’est pas à l’affluence. Loin des 200 000 adhérents revendiqués, le quotidien Libération annonçait en septembre que le parti socialiste comptait seulement 64 000 adhérents à jour de cotisation. Un chiffre confirmé par Benoît Hamon.

Dans le cadre de son opération transparence (sic), le Secrétaire général de l’UMP, Xavier Bertrand, assure le plus sérieusement du monde que l’UMP compte «un peu plus de 250.000 adhérents», dont «40.000 nouveaux» au cours de l’année 2009, soit «un peu plus de 3.000 par mois». Des chiffres qui font se tordre de rire les permanents de l’UMP.

Comme le notait le confidentiel du Figaro du 29 octobre, rappelle aujourd’hui Lefigaro.fr, « le nombre de militants annoncé fin 2009, qu’il soit de 228.740 adhérents ou de 240.000, est à relativiser. Encore s’agit-il des chiffres officiels: certains, rue La Boétie, assurent que le nombre de militants est en deçà des 200.000», relevait l’article, qui rappelait que l’UMP était passée de 370.000 militants revendiqués fin 2007 à moins de 240.000 deux ans plus tard, soit 130.000 de moins ».

Fin novembre dernier, Le Canard Enchaîné, citant des sources anonymes au sein de l’UMP, affirmait que les adhérents étaient «en fait, seulement 150 000 à jour de cotisation».

Une tendance qui ne devrait guère aller en s’améliorant, si l’on en croit…le député-maire UMP de Phalempin (Nord) Thierry Lazaro. Comme le rapporte Le salon Beige, il a vertement critiqué samedi la campagne de l’UMP, épinglant la politique d’ouverture et annonçant son retrait : « Je ne suis plus aujourd’hui en adéquation avec un mouvement qui contrairement au propos du président de la République préfère la copinocratie à la méritocratie. Je n’ai jamais vu une campagne interne aussi foireuse. J’ai fermé ma gueule jusqu’à présent, mais il ne faut pas m’en demander de trop ».

 »Si je n’ai pas la confiance de mes pairs, je me casse. Je deviendrai un gaulliste indépendant et je ne serai pas le seul ».

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