Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

« Ce qui me gêne c’est qu’il soit entré 10 millions d’étrangers en France »

La présence sur la liste du NPA dans le Vaucluse d’une jeune femme portant un foulard sur les cheveux, ce qui est considéré comme un signe religieux distinctif, a susccité de forts remous au sein même de la secte trotskyste qui voit habituellement dans les religions un instrument d’oppression, notamment de la gent féminine. Les réactions à gauche ont été tout aussi embarrassées, condamnant ladite présence au nom de la défense de la laïcité mais craignant de stigmatiser cette « musulmane trotskyste », même si l’alliance des deux qualificatifs paraît hautement improbable

Jean-Marie Le Pen a préféré pour sa part mettre ce débat en perspective. Il a tout d’abord relevé sur RFI que la jeune femme en question ne portait qu’un simple foulard, « une fantaisie vestimentaire qui n’est pas en soi critiquable ». « Ca me fait rire a-t-il ajouté, ironique, parce que M. Besancenot devient un peu modéré pour un révolutionnaire. Moi je pense qu’un révolutionnaire comme lui aurait dû présenter en tête de liste une femme avec burqa, ça ça aurait été révolutionnaire !».

« Ce qui me gêne c’est qu’il soit entré 10 millions d’étrangers en France en 35 ans », a ajouté Jean-Marie Le Pen, soucieux de sortir de l’écume médiatique pour recentrer le débat sur la vraie question, celle de l’immigration de peuplement. Nous avons souvent rappelé cette réflexion du Président du FN qui résume parfaitement la situation que nous vivons : « lorsque il n’y avait que quelques centaines de milliers de musulmans vivant en France, l’Islam n’était pas un problème… ».

En outre, le président du FN ne perd évidemment pas de vue que les représentants des « partis athées », notamment trotskystes et communistes, sont particulièrement détestés par les fondamentalistes musulmans qui, partout où ils sont au pouvoir, les ont purement et simplement liquidés…Et le développement de l’islam radical menace d’ailleurs à terme la position dominante des partis de gauche et d’extrême gauche dans les municipalités des banlieues et villes « plurielles ».

Le jour où ils se sentiront suffisamment forts, les « vrais musulmans » n’auront plus besoin des « suppôts de Satan marxistes » pour faire passer leurs revendications et exigences. Ils monteront des listes et voteront directement pour les leurs, en France… comme dans les autres pays européens confrontés au phénomène.

Quitter la version mobile