Un acte de contrition qui n’était peut être même pas nécessaire pour encourager les politiciens d’Alger à se complaire dans la haine de « l’oppresseur français », comme l’atteste notamment la longue litanie de menaces et d’ insultes dont Bouteflika et ses amis sont coutumiers à l’égard de la France.
Dernier crachat en date, le parlement algérien envisage ainsi d’adopter « une proposition de loi criminalisant le colonialisme français ». Celle-ci a été déposée le 13 janvier au bureau de l’Assemblée populaire nationale . « Le projet sera soumis au gouvernement avant d’être adopté par le Parlement probablement lors de la session de printemps », a déclaré à Alger Moussa Abdi, député du FLN.
Cette proposition de loi a été signée par 125 députés de différents partis, notamment le FLN, le Rassemblement national démocratique (RND) du Premier ministre Ahmed Ouyahia, le Mouvement pour la société de la paix (MSP, islamiste) et El Islah (islamiste), a indiqué M. Abdi à l’AFP.
« Nous envisageons de créer des tribunaux spéciaux pour juger les responsables de crimes coloniaux ou de les poursuivre devant les tribunaux internationaux », a-t-il précisé.
Les représentants du MSP et du parti Islah ont demandé à la France de « présenter ses excuses pour la période coloniale et d’indemniser le peuple algérien ». Demander de l’argent aux Français, c’est décidemment une seconde nature chez certains…
Il est symptomatique que les différents gouvernements français aient toujours gardé le mutisme devant les provocations émanant des représentants des égorgeurs de Pieds-Noirs.
Cette attitude de dhimmi, cette façon de courber l’échine devant les insultes et les contre-vérités historiques ne peuvent qu’encourager le racisme anti-français, l’attitude des «jeunes » qui dans nos stades sifflent la Marseillaise ou brûlent le drapeau français, comme ce fut encore le cas sur notre sol il ya quelques semaines à l’issue du match de football opposant l’équipe algérienne à l’Egypte.