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Quarante siècles d’identité française, pas deux Monsieur Fillon!

Lundi, François Fillon a fait assaut de belles paroles, de formules creuses, de propositions symboliques pour clôturer le débat sur l’identité nationale. La plus emblématique d’entre elles en dit long sur cette retraite en rase campagne de l’UMP : «la création d’une commission de personnalités et d’intellectuels auprès d’Éric Besson », qui « devra suivre l’application des premières mesures et pérenniser le débat sur l’identité nationale ». On rappellera au passage le mot célèbre de Clémenceau qui notait qu’en France « quand on veut enterrer un problème on crée une commission »…

Dans la série gadget, un « Carnet du jeune citoyen » « devrait accompagner les élèves pour palier le manque de connaissances civiques constatées dans tous les milieux sociaux ». Les jeunes est-il précisé, y trouveront même un endroit où ils pourront y noter leurs lectures. C’est chouette !

Une « journée d’appel et un service civique placés sous le signe de la citoyenneté » a été également évoquée. Révolutionnaire…

M. Fillon a avancé que désormais, « les drapeaux seront hissés sur chaque école de la République –pourquoi ont-ils été enlevés un jour ?- tandis que « la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen » sera affichée dans les classes. Déclaration à laquelle se résumerait donc l’histoire de France et l’apport de notre pays au débat des idées…

Le FN, lui, assume la totalité de l’héritage historique et culturel de notre pays, mais ne le réduit pas à la vision partiale, partielle, totalement abstraite et désincarnée qui est celle de la droite et de la gauche mondialistes, pour lesquelles la France n’est pas née avec l’appel à la résistance de Vercingétorix, ou encore avec le baptême de Clovis, mais à l’ombre des guillotines de 1789…

Concernant les immigrés proprement dit, une des quatorze  propositions retenues prévoit que « l’égalité hommes-femmes sera présentée comme une valeur fondamentale ». En outre « chaque nouveau Français devra signer une charte des droits et devoirs, comme cela se pratique dans d’autres pays ». Ça ne mange pas de pain, si c’est la condition requise pour obtenir papiers et visas… et les avantages sociaux et économiques qui y sont attachés.

Enfin, dans le cadre du « contrat d’accueil et d’intégration que les étrangers signent en arrivant en France », « l’enseignement du français sera renforcé et prolongé si besoin ». Ce qui ne devrait pas gêner outre mesure les dizaines de millions de francophones du continent africain…

Plusieurs mois de débat pour ça ?

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