Mais il en a surtout profité, stimulé par un sondage régional le donnant largement gagnant, pour se livrer à une attaque en règle contre la patronne du PS.
«Je ne résiste pas à Solferino –le siège du PS- mais à Martine Aubry a-t-il affirmé. Elle est l’élue de la fraude au Parti socialiste –au détriment de Ségolène Royal. Elle ne fait que passer. Elle m’utilise comme punching-ball pour sa campagne des présidentielles. Elle essaie de m’utiliser pour prendre de l’avance sur Strauss-Kahn, Ségolène Royal ou Hollande».
Cette déclaration de guerre ne serait pas pour déplaire à Mme Aubry celle-ci entendant capitaliser par ce moyen des soutiens, notamment en vue de 2012, auprès des adhérents bobos du PS, très majoritaires, qui détestent le « populiste Frêche », certains le qualifiant même, horresco referens, de « Le Pen de gauche ». Allez Martine, foncez, vous avez un boulevard…