« Utiliser le racisme et l’antisémitisme pour des manœuvres d’appareil, ce n’est pas beau », avait lors déclaré ce tenant de à la ligne anti-Aubry et proche de Julien Dray. Utiliser la Halde pour faire carrière, cette machine de guerre sarkozyste pour imposer dans les faits la discrimination positive et les quotas ethniques- auxquels il est paraît-il opposé-, ce n’est pas très beau non plus monsieur Boutih…
Le site du JDD relate ainsi que le mari de Carla Bruni poursuit sa « politique d’ouverture » et que « Malek Boutih pourrait bien prendre la tête de la Halde, pour succéder à Louis Schweitzer, qui quittera sa fonction le 8 mars prochain. Face à ces rumeurs sans sources officielles, l’intéressé répond sans détour: « Oui je suis candidat… Depuis longtemps! C’est de notoriété publique! », explique-t-il à Marianne2 ».
« Cette candidature est liée à une réflexion politique. Je crois que sur le terrain des discriminations, je peux apporter des choses. Je ne suis pas le meilleur en France, mais je peux dire que je suis quand même parmi les meilleurs » (sic), s’est-il justifié auprès de Marianne2. Quant à ses éventuels concurrents (socialistes), il évoque les noms de Martin Hirsch, Fadela Amera, estimant que « ce ne sont pas les moins compétents » . Si c’est lui qui le dit…
Soutenu dans sa candidature par le président socialiste de la région Île-de-France Jean-Paul Huchon, M. Boutih « va plus loin » rapporte le JDD qui le cite: » Il y a des décisions que je salue chez Nicolas Sarkozy comme par exemple le fait de faire appel à des intellectuels comme ambassadeurs ». Avec un esprit aussi pénétrant, un sens aussi aiguisé de la diplomatie, il serait dommage que Malek, apôtre de la « république métissée » (dixit son discours au congrès du PS au Mans) ne finisse pas ambassadeur des « potes » à la Halde…