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« Non à l’islamisme » : la France et les Français violemment attaqués

Nous nous en faisions l’écho le jour même, Jean-Marie Le Pen comparaissait vendredi dernier devant le Tribunal de Grande Instance de Marseille.  En cause, l’affiche du FNJ, « Non à l’islamisme » jugée insupportable par la police de la pensée et  les officines immigrationnistes. La Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), proche de l’UMP,  qui réclamait l’arrêt de cette campagne d’affichage, a finalement  été déboutée. « L’affiche n’attaque en aucun cas l’islam où les musulmans. Elle attaque l’islamisme » avait précisé à l’audience l’avocat du FN, Wallerand de Saint-Just.

 Mais deux autres « vieilles connaissances » de l’opposition nationale, les extrémistes de gauche du Mrap et un pseudopode du PS,   SOS racisme,  ont immédiatement pris le relais de l’offensive contre le FN. A cette occasion, SOS racisme qui juge sans surprise cette affiche « raciste » (sic), s’est adjoint les services du journaliste et écrivain algérien Mohamed Sifaoui, qui  a engagé une action pénale contre le président du Front National.

Pour sa part, le  MRAP a également  demandé hier  au tribunal de Nanterre, saisi en référé la semaine dernière, d’interdire les mêmes affiches. Le tribunal rendra sa décision vendredi prochain. L’avocat du Mrap,  Me Khaled Lasbeur, a estimé que ladite affiche « assimile l’Algérie à l’islamisme, donc au fanatisme » et évoqué  un risque d’ « émeutes », de « manifestations » et d’ « effusions de sang ».  De la  part de qui ? Le représentant du Mrap, prudemment, ne précise pas  quelle communauté pourrait éventuellement  se livrer aux   violences en question…

Signalons que la semaine dernière, Dalil Boubakeur, le recteur de la grande mosquée de Paris, sous influence algérienne, que l’on a connu plus inspiré,   avait lui aussi dénoncé l’affiche du FN. M. Boubakeur a   appelé  «  les autorités  à intervenir pour que cessent  les vexations et les discriminations publiques qui ne se comptent plus contre l’islam et les musulmans », pointant  « certains dérapages visant les personnes et les symboles de l’islam ». M. Boubakeur serait-il donc incapable lui aussi d’opérer un distinguo entre l’islam et la dénonciation de l’islamisme ? On a peine à le croire…

De son côté, l’Algérie FLN de Bouteflika, héritière des égorgeurs et des tortionnaires des Pieds noirs et des harkis,  celle là même qui ne cesse d’insulter la France et de demander « réparations » au titre de « l’oppression colonialiste »,   a protesté « officiellement »  lundi auprès de la France contre cette affiche du FN. Une tentative d’intimidation et une volonté d’ingérence dans une élection politique française menée   par le canal du   ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci. « C’est à l’Etat français de prendre les dispositions qui s’imposent lorsque des symboles de pays étrangers sont mis à genoux », a fulminé M. Medelci,  en marge d’une cérémonie présidée par le président Abdelaziz Bouteflika, à l’occasion de la Journée internationale de la femme.

« Journée de la femme » ou pas, l’Algérie, est restée muette sur les violences intercommunautaires qui ensanglantent le Nigéria, où  dans la nuit de samedi à dimanche,  des éleveurs nomades musulmans de l’ethnie fulani  ont attaqué en représailles  des chrétiens sédentaires de l’ethnie berom. En  trois heures rapporte l’Afp, « au moins  500 chrétiens », «  dont de nombreuses femmes et des enfants, ont été massacrées, tuées à la machette et brûlées, selon les témoins qui ont décrit de véritables scènes d’horreur ». « Scènes d’horreur » que le FN souhaite ne jamais voir se dérouler sur notre sol, un vœu qui logiquement doit être également celui de toutes les associations dites «  antiracistes »

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