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Désespoir banlieues

Le magazine Challenge, a consacré un article au bilan de la socialiste Fadela Amara, nommée par la volonté de Sarkozy secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville. Une « politique désastreuse et ruineuse », rappelait dernièrement Xavier Raufer –voir notre article en date du 2 mars: « selon les chiffres, tous officiels, elle a coûté quelques 50 milliards d’euros de 1989 à 2002 –et de 2003 à 2012, le plan Borloo lui consacre encore 40 milliards supplémentaires ».

« Les critiques pleuvent sur Fadela Amara » et son plan « Espoir Banlieues », secondée dans sa tâche par Mohammed Abdi, précise Challenge : « procès en incompétence, manque d’organisation, absence de résultat », sans même parler de « l’ambiance » qui règne dans son cabinet. « En deux ans et demi, une cinquantaine de collaborateurs ont démissionné ou ont été remerciés. Ils se plaignent du caractère de la patronne », « paranoïaque », peu sûre d’elle », « méprisante »…

Xavier Darcos enfonce le clou estimant, selon des propos rapportés par le Nouvel Observateur, que Mme Amara « croit que la politique de la ville, c’est parler arabe dans les cités et manger des cornes de gazelle dans les HLM ». Sympa…

« Selon le rapport 2009 de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles, la pauvreté en banlieue augmente, le chômage aussi : 16,9% de demandeurs d’emplois en 2008, deux fois plus qu’au niveau national, 41,7% pour les hommes de 15 à 24 ans ». Mais comment pourrait-il en être autrement, au-delà de l’échec de l’assimilation, alors que les flux migratoires n’ont pas été stoppés par l’UMP au pouvoir ?

« Sur le terrain, le constat est sans appel : (les) idées (de Fadela Amara) sont devenues des gadgets (…) les élus parlent désormais de plan désespoir banlieues ». A titre d’exemple de cet échec, le magazine cite les « contrats d’autonomie », au nombre de 22 891, pour un objectif fixé à 45 000 à la fin de l’année, mais qui n’ont débouché que dans 28% des cas sur un emploi, le tout pour un coût de 47,7 millions d’euros fin 2009.

Ou encore le busing –des cars pour emmener des enfants des cités dans les écoles du centre-ville qui a fait un flop : six communes l’expérimentent contre 50 prévues ». A croire qu’au sein des communes détenues par les partis du système, on aime bien l’immigration, mais chez les autres

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