Des mots qui ne sont pas pour rassurer quand ils sont prononcés par Patrick Gaubert, ancien patron de la Licra, membre de l’UMP et acharné militant anti-FN de longue date. Le HCI souligne notamment dans son rapport que les Français doivent continuer à financer à fonds perdus l’immigration. Ce que Le Figaro, en langage politiquement correct, traduit par « l’État doit assurer ses missions régaliennes, comme l’aide sociale, sous peine de nourrir le communautarisme »…Pourtant, le meilleur moyen de cesser de l’alimenter est d’inverser les flux migratoires, mais il est vrai que ce n’est ni le souhait, ni la doctrine de l’UMPS, de Gaubert et des amis…
Pour rassurer le gogo, le Haut Conseil à l’intégration souhaite également que le port de signes religieux ostensibles soit interdit aux «collaborateurs occasionnels du service public» et aux élus ». Une nouvelle façon de faire mine de s’attaquer au problème, dans les faits une dérobade. Comme le rappelle Bernard Antony, dans son livre « L’identité nationale et l’Islam », la classe politicienne, Sarkozy en tête, « fait semblant d’ignorer que l’Islam n’est pas seulement une religion ».
« L’islam ne se résume pas, hélas, à sa respectable dimension religieuse. Il est comme le rappelle sans cesse ses docteurs, à la fois religion et Etat, foi et loi, doctrine et monde de vie ; il comprend dans son système les principes d’un gouvernement et aussi des prescriptions de guerre, appelant les croyants au combat pour défendre leurs droits. Sauf restriction mentale ou mensonge (taqqyia), aucun, musulman convaincu ne réfutera cela, aucun n’affirmera refuser les principes fondamentaux des « cinq piliers et ceux de la charia, du jihad, de la dhimmitude ».
« Le phénomène islamique en France est passé de la présence de Français musulmans se satisfaisant d’une fidélité religieuse non ostentatoire à celle d’une immense mouvance islamiste, avec ses mosquées, ses écoles, ses bibliothèques, sa culture et ses mœurs sociales, ses règles morales, ses références et ses modèles propres. La société islamique en France comme ailleurs puise ceux-ci dans l’exemplarité de son prophète, de son gouvernement à Médine, de ses anecdotes exemplaires (hadith) ».
« La plupart des hommes politiques et des commentateurs sont hélas souvent tragiquement ignorants de la culture et de la réalité islamique, résumant les immenses difficultés de coexistence à venir à la seul question du voile ostentatoire qui ne constitue pourtant, qu’un révélateur ». Or, affirme-t-il « l’islam et la séculaire identité nationale française ne sont pas compatibles ». Le débat reste ouvert…