Monsieur le Président, mes chers collègues,
Si j’ai bien compris les propos de ce rapport, tout ou presque devient une priorité, ce qui signifie qu’il n’y a pas de priorité. Et qu’on réclame tout simplement un plus gros budget, c’est à dire plus d’impôts pour les Européens.
Certes, le souci du rapporteur de veiller à ce que les dépenses financées sur le budget de l’UE soient non seulement utiles, mais efficaces et apportent une réelle valeur ajoutée européenne aux politiques nationales est louable.
Mais à vrai dire, cette préoccupation aurait du être constante au cours des années passées. D’une part, je rappelle que ces quatorze ou quinze dernières années, cela n’a pas été le cas, puisque la Cour des Comptes ne s’est pas estimée en mesure d’approuver l’exécution des budgets annuels. Et d’autre part, je cherche encore dans ce rapport les propositions concrètes permettant d’arriver à cet objectif. Je cherche notamment les propositions permettant de mettre fin à des programmes qui ne sont que pur clientélisme, saupoudrage inutile, propagande idéologique ou tentative d’intervenir davantage dans des domaines où l’Union n’a, heureusement, que peu de pouvoirs et surtout aucune efficacité.