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Le fléau

 

L’émission Les Inflitrés  diffusée hier soir sur France 2 a fait couler beaucoup d’encre avant même sa diffusion. Les « infiltrés » en question étant des journalistes qui ont réussi à s’immiscer dans les réseaux pédophiles, à gagner la confiance des individus en question, permettant ainsi l’arrestation d’une vingtaine d’entre eux. Beaucoup ont contesté la méthode, au nom de la déontologie journalistique, notamment de la « protection des sources », règle inhérente au métier. D’autres ont rappelé l’obligation légale qui est faite  de dénoncer les agissements de ses monstrueux  pervers.

Ce reportage pose aussi  une question centrale, celui des moyens donnés aux policiers et à la justice pour endiguer ce fléau, sachant qu’un simple journaliste enquêtant sur ce dossier est parvenu apparemment  à obtenir des  informations  suffisantes pour faire tomber  les pédophiles.

La tâche apparaît certes immense, puisque selon un récent rapport des Nations Unies  il y aurait  plus de « 750 000 prédateurs sexuels connectés en permanence sur internet » dans le monde. Une réalité qui intéresse moins les bonnes  consciences en croisade contre « l’obscurantisme », lesquelles préfèrent se lancer dans une cabale aussi mensongère que non dénuée d’arrière-pensées contre Benoît XVI, accusé d’avoir couvert par son silence des agissements pédophiles dans l’Eglise.

  Samedi dernier dans France Soir, l’écrivain et éditeur Denis Tillinac a résumé, à notre sens assez justement, les raisons de cette offensive contre cette  figure centrale  de la religion catholique : «  je crois que l’on s’en prend à ce pape parce qu’il est un intellectuel et parce qu’il avance une analyse critique et radicale de la modernité ».

« De BHL à Onfray en passant par Finkielkraut, aucun n’y résiste. Benoît XVI est le seul vrai rebelle de la modernité. C’est cela que l’on tente de lui faire payer. Et en particulier un certain système médiatique qui a trouvé toutes les indulgences à Roman Polanski, qui a été condamné pour pédophilie, ou à Frédéric Mitterrand, qui en a fait l’apologie dans un livre. Il y a enfin, et particulièrement en France, un vieil anticléricalisme qui ne demande qu’à prospérer sur de telles polémiques ».

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