Problème majeur cependant, celui de la reconduction de la grande manip qui a permis au candidat de la droite mondialiste de réussir très largement en 207 son OPA sur l’électorat patriotique. « On ne pourra pas renouveler le siphonage des voix FN : une fois que le numéro du prestidigitateur est connu, c’est difficile de le réitérer« , confesse ainsi un membre du gouvernement. Une déclaration émanant du « premier cercle », qui a au moins le mérite de confirmer une nouvelle fois officiellement, même sous la couverture du « Off », que le grand numéro patriotique de Sarkozy n’est que de l’esbroufe…
Si l’actuel chef de l’Etat bénéficierait donc auprès de nos compatriotes d’une certaine crédibilité dans sa capacité à préserver la France de la crise européenne –selon un sondage CSA réalisée la semaine dernière, Martine Aubry réduit son avance et ne battrait Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle que d’un petit point- le concurrent qui monte en puissance face à ce dernier reste Dominique Strauss-Kahn. Selon un sondage Ipsos, le directeur général du FMI est crédité de 76% de bonnes opinions chez les proches de l’UMP. Mais l’affaire n’est pas « pliée » pour autant puisque DSK souffre toujours à gauche et « à la gauche de la gauche » d’une popularité en berne. Il ne recueille que 66% d’avis favorables parmi les proches du PS (-3 points) et 33% parmi la gauche plus radicale (-11 points). A comparer avec les 75% de bonnes opinions récoltés à gauche par Mme Aubry, qui n’ a pas commis « l’erreur », elle, de se prononcer pour une remise en cause du départ à la retraite à soixante ans…
A dire vrai, le nom de la marionnette désignée au bon peuple par le système pour s’installer à l’Elysée en 2012 importe peu puisque aucune de celles présentées en vitrine n’entend s’affranchir des fondamentaux de l’euromondialisme. Le site Polemia, relayant un article publie par le du suisse Antoine Decaen sur son blog Mecanopolis souligne que cette crise a conforté « la tutelle des élites européistes sur « l’ensemble de la zone euro ». « Le plan d’aide de 750 milliards destinés aux pays de la zone euro, en échange de leur capitulation a été élaboré deux jours avant le sommet européen du 8 et 9 mai dernier, par la Commission Trilatérale relève-t-il, et « tout indique que la Grèce a été le cheval de Troie de ce coup d’Etat, orchestré par la Commission Trilatérale ».
En présence du Premier ministre irlandais, Brian Cowen –l’homme qui accepta d’organiser un second référendum, pour casser la victoire du NON au traité de Lisbonne lors de la consultation du peuple irlandais du 12 juin 2008- « la réunion de la Commission Trilatérale s’est tenue à Dublin le 6 mai , devant 200 représentants influents de la politique et de la finance mondiale, tel Paul Adolph Volcker, ancien directeur de la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) et actuel conseiller du président Barack Obama en tant que directeur du Conseil pour la reconstruction économique ».
« Les Etats doivent prendre des mesures fiscales pour satisfaire les marchés », a notamment indiqué M. Cowen, avant de reconnaitre que la mise en place d’un gouvernement économique allait demander une rapide modification des traités européens, précisant encore que l’Allemagne serait prête a jouer tout son poids pour aller dans ce sens ». De son côté, Paul Volcker a indiqué que seule une centralisation du pouvoir économique pourrait permettre à l’Europe d’aller de l’avant. »
« Ce dispositif note M Decaen permet surtout de soutenir en amont les banques européennes impliquées dans la dette grecque, en mettant de l’huile dans les rouages , de sorte à éviter que le moteur ne ralentisse au delà du nécessaire. Il est en effet utile de faire chuter l’euro jusqu’à ce qu’il atteigne la parité avec le dollar et permette (sous prétexte de « satisfaire les marchés », comme l’a indiqué Brian Cowen) la mise en place des mesures d’austérité semblables à celles qui ont été imposées à la Grèce ces dernières semaines (abandon des régimes sociaux, augmentations des taxes et impôts, réduction des salaires, allongement de la durée du travail, etc.). Ces 750 milliards n’existant pas dans les caisses européennes, il faudra donc les emprunter sur les marchés financiers pour les offrir aux États qui en feront ensuite cadeau aux banques ».
« La nouvelle politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) devrait encore contribuer l’affaiblissement de l’euro, puisqu’elle est maintenant autorisée à recourir à la planche à billets. Jean-Claude Trichet a beau répéter que la BCE n’a pas l’intention de le faire, le lancement hier d’une opération spéciale d’absorption de liquidités afin de neutraliser l’effet inflationniste de ses achats d’obligations d’État ne signifie rien d’autre ». Quant à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd), elle conseille d’avancer l’adhésion à la zone euro de la Lettonie, de la Pologne et de la Hongrie au 1er janvier 2011 au lieu de 2015. On joue donc à nous faire peur quand on nous indique que la monnaie unique est menacée. Elle est seulement en pleine reconfiguration, afin de devenir plus concurrentielle »…
« Dans un réajustement de leur propagande, poursuit cet article, les officines de désinformation médiatique voudraient maintenant faire croire que la chute de l’euro est une chance pour les populations, cela dans le but d’apaiser les mouvements de contestation qui commencent à gronder un peu partout. Il ne s’agit en réalité que de semer la confusion dans les esprits au moment ou l’élite européiste prépare un nouveau catalogue de mesures (…) afin d’assujettir une fois pour toute les nations européennes (…). En réalité, ce n’est pas l’euro qui est menacé, mais les peuples d’Europe ».
Mais il est des tractations qui ne méritent apparemment pas d’être portées à la connaissance des Européens, M Decaen soulignant qu’aucun « média autorisé n’a relevé cette réunion de la Commission Trilatérale, hormis quelques quotidiens irlandais »…