Au sein d’une enveloppe générale de 500 milliards d’euros « pour préserver la stabilité de l’euro », auxquels s’ajoute un apport de 250 milliards du FMI, la France apportera sa garantie à hauteur de 111 milliards d’euros affectés au fonds de sauvegarde de l’euro. Une somme correspondant à la quote part de notre pays dans la Banque centrale Européenne (BCE), majorée de 20% ; une somme que les contribuables français ne reverront pas,, onze fois supérieur aux 10 milliards d’euros demandés aux Français par la majorité pour « sauver les retraites »…
A l’exception notable des élus communistes, de Jean-Pierre Chevènement et de Nicolas Dupont-Aignan, tous les élus se sont donc couchés pour approuver un plan dicté par .les gardiens du dogme euromondialiste. Incapable de sortir de schémas mentaux obsolètes, les élus des partis du système ont suivi les explications du ministre des Finances Christine Lagarde et du ministre du Budget, François Baroin. Ce texte a « pour objectif de donner à la France les moyens juridiques et budgétaires de remplir ses engagements européens ». « La construction économique et politique (de l’Europe est) un combat quotidien ». « C’est à nous, membres de la zone euro, d’agir et de démontrer la solidarité de la zone en dépit du scepticisme de certains » ; « nous pensons que l’épreuve actuelle est l’occasion d’un resserrement durable des liens entre les pays européens » a affirmé M. Baroin.
La seule réponse à cette crise systémique ne pourrait donc résider selon les européistes que dans un développement encore plus poussé des liens qui entravent les nations au moloch bruxellois. L’Afp rapporte ainsi que « les ministres des Finances de la zone euro vont finaliser lundi la création du mécanisme de soutien sans précédent prévu pour venir en aide aux pays qui seraient comme la Grèce en grande difficulté financière, a indiqué jeudi leur chef de file, Jean-Claude Juncker.
Principal problème cependant, un poids lourd économique comme l’Allemagne n’entend pas payer au-delà de son apport au tronc commun, sachant que l’aide à la Grèce à laquelle Mme Merkel a été contrainte lui a déjà coûté de perdre sa majorité au Bundesrat. Berlin refuse ainsi « que l’ensemble des pays apporte une garantie solidaire sur l’intégralité des sommes qui seraient prêtées à un pays et fixent un taux d’intérêt moyen. Berlin insiste pour que chaque pays ne garantisse que la partie du prêt qui lui reviendra, et à ses conditions nationales. Toute autre solution, ouvrirait la voie à une Union de transferts budgétaires dont l’Allemagne ne veut pas entendre parler, chaque Etat devant rester responsable de ses finances ».
Lors du passage à l’euro, rappelons-le, les Allemands avaient clairement indiqué que jamais ils n’accepteraient de payer pour les pays du « Club Med » qu’ils regroupent encore sous le doux qualificatif de « cochons », en anglais les « Pigs » (« Portugal, Italy, Greece, Spain »)…
Bien sûr la solution impérative est celle prônée historiquement par le FN, à savoir la sortie de l’euro, laquelle ne pose aucun problème technique malgré les mensonges et autres scénarii apocalyptiques colportés par les Diafoirus européistes. Le retour aux monnaies nationales, à la maîtrise de notre souveraineté monétaire qui permettrait autrement plus efficacement de lutter contre les délocalisations, le chômage de masse, l’envolée des déficits et de la de la dette. Retour au franc qui permettrait comme le font d’autres puissances économiques, de gérer notre taux de change, monétiser certains de nos déficits, relancer l’investissement dans l’économie productive. C’est pourquoi au concept de l’euro monnaie unique, le programme du FN oppose depuis l’origine celui de l’euro monnaie commune.
Concrètement, l’euro ne se substituerait pas aux monnaies nationales au sein de l’UE, mais viendrait les chapeauter dans un cadre où les parités seraient fixes mais régulièrement révisables. La monnaie commune offre la possibilité pour les Etats membres de continuer à mener une politique économique et monétaire adaptée à leur situation conjoncturelle nationale, de sauvegarder la possibilité de définir la politique économique en fonction de la situation sociale de chaque pays.