Force d’ailleurs est de constater que plus aucune région n’est épargnée par le phénomène, même si de fortes disparités existent entre départements connaissant pourtant les mêmes difficultés économiques. Le criminologue Xavier Raufer a fait justice dernièrement de l’argument avancé depuis des décennies selon lequel ya aurait corrélation automatique entre pauvreté et délinquance, pointant le fait que les cinq départements les plus pauvres de France sont tous ruraux » et connaissent un degré d’insécurité extrêmement faible, sans commune mesure avec celui d’un département comme la Seine–Saint-Denis… -cf. notre article en date du 16 avril.
Une insécurité qui touche à des degrés divers les citoyens français, mais qui n’épargne pas non plus certaines communautés étrangères qui sont également victimes du racisme et de la violence des racailles. C’est le cas de la diaspora d’Asie du sud-est, principalement chinoise, réputée pour son calme, son mode de vie autarcique et son caractère industrieux. Grande première, un « Collectif d’associations franco-chinoises » a appelé jeudi à manifester dimanche dans le quartier de Belleville, à Paris, pour dénoncer les violences. « La manifestation, rapporte l’Afp, est présentée comme la plus importante jamais organisée par les Asiatiques en France. Au moins 10 000 personnes sont attendues, selon les organisateurs ».
La France n’échappant pas à la règle selon laquelle les sociétés multiraciales sont multi-racistes, « les personnes d’origine asiatique résidant dans les quartiers populaires sont la cible de violences et de vols récurrents commis par des délinquants au comportement raciste », a déclaré « la fille adoptive de Jacques et Bernadette Chirac, Anh Dao Traxel, d’origine vietnamienne », qui se joindra au cortège dimanche.
« L’association Hui Ji, qui se présente comme la plus ancienne organisation des immigrés chinois » –entre 800 000 et un million de ressortissants en France métropolitaine- « parle d’une situation inquiétante qui conduit les Chinois de France à vivre dans la peur des voyous et dans la méfiance envers les forces publiques qui sont censées les protéger ».
« Conseiller chargé de la sécurité à la mairie du XIXe arrondissement, Mao Peninou a affirmé que les Chinois sont devenus une cible privilégiée des délinquants. Depuis six mois, a-t-il observé on est passé d’une violence d’opportunité à une violence organisée par des bandes qui attaquent les sorties de mariage souvent très opulents. Les Chinois, a-t-il encore dit, sont visés parce qu’ils portent toujours de l’argent liquide sur eux et son réputés ne pas porter plainte ».
« Un responsable de la mairie du XXe arrondissement a fait état de rumeurs sur une éventuelle mise en place de groupe d’autodéfense, mettant en garde contre cette situation qui n’est pas dans la logique française. Mais la babélisation forcée, obligatoire de notre territoire et sur l’opportunité de laquelle les Français n’ont jamais été consultés est elle « dans la logique française » ? Nous avons encore en mémoire les images des émeutes raciales de Los Angeles en 1992, les scènes d’attaques des magasins tenus par les coréens ripostant par des tirs d’armes à feu aux assauts des bandes issues des ghettos noirs de la ville. Est-ce ce type d’évolution « sociétale », celle des mégalopoles américaines organisées largement autour d’une logique d’appartenance ethnique et de tensions raciales, que nous souhaitons pour notre pays ? La folle politique menée par les partis du Système nous y conduit tout droit.