Nous ne nous plaindrons pas que Mme Yade découvre l’évidence, après tout mieux vaut tard que jamais, mais nous n’oublions pas non plus que la composition de l’équipe de France de football, répond aussi depuis des années à des critères clairement idéologiques, visant à la promotion de la « diversité », théorisée dans notre pays par la gauche et plus largement par les cénacles mondialistes depuis trente ans. Un « concept » central du système, repris aussi bien par Nicolas Sarkozy que par Ségolène Royal lors de la campagne présidentielle de 2007, invitant nos compatriotes à la construction d’une « société métissée » ; un horizon indépassable et obligatoire que l’on a retrouvé en filigrane dans les programmes présentés par l’UMPS lors des dernières élections régionales…
Mais la créature « mosaïque » qui tenait lieu d’équipe de France ayant échappé à ses créateurs, il devenait en effet urgent de réagir, sans remettre pour autant en cause le modèle dominant du « melting pot », rejeté aujourd’hui par un nombre croissant de nos compatriotes.
A cet égard les craintes qui ont été formulées mardi lors de la réunion du groupe UMP à l’Assemblée nationale sont emblématiques de la frousse qui s’empare des thuriféraires de la France black-blanc-beur.
Secrétaire d’Etat à la Ville, la socialo-sarkozyste Fadela Amara a trouvé la raison principale à cette exaspération des français : « Le débat sur l’identité nationale a été mal mené » ! Et Mme Amara de prévenir solennellement ses amis : « Il y a une tentation d’ethniciser ce qui se passe. Tout le monde condamne les quartiers populaires. Il y a un sentiment de doute sur le fait que les personnes issues de l’immigration ne sont pas capables de respecter la Nation »« Je crois que tous les démocrates et tous les républicains seront perdants » de cette ethnicisation des critiques vis-à-vis des Bleus. On est en train de construire une autoroute pour le Front National ».
« Fadela, tu as tout à fait raison » lui a répondu le patron des députés UMP. Jean-François Copé. Si c’est M. Copé qui le dit…
Ajoutons que les pontes de l’UMP et les membres du gouvernement sont restés muets pour le coup sur l’échec de l’équipe de football d’Algérie, éliminée elle aussi de ce Mondial hier après son match perdu face aux Etats-Unis. Une défaite qui ne fut pourtant pas sans conséquence pour les habitants du XIIIème arrondissement de Paris et qui écorne encore un peu plus l’image d’une intégration réussie et d’un coexistence pacifique entre français de toutes origines. A l’issue de ce match, retransmis dans le stade Charletty mis à la disposition des « jeunes » , 250 d’entre eux tout cassé sur leur passage, renversant ou brûlant une vingtaine de voitures, brisant des vitrines et saccageant du matériel urbain.
Une violence gratuite, désormais récurrente de la part des supporters de l’Algérie qui fait suite aux exactions commises en novembre dernier dans plusieurs villes de France lors des matchs de qualification de l’équipe algérienne, avec son lot d’affrontements avec les policiers, de drapeaux français brûlées et de dégradations diverses et variées. Comment expliquer cette tendance de ces supporters là à rendre responsable la France des échecs de son équipe, à passer ses nerfs sur nous ? Certes, 17 des 23 joueurs de cette équipe algérienne sont nés sur notre territoire, mais l’explication est un peu courte, et ce ne sont pas les instances françaises du football qui ont présidé à sa composition…