Il a confirmé sa candidature à la présidence du Front National dans la perspective du Congrès de Tours des 15 et 16 janvier 2011. « La gratitude que nous avons tous » pour Jean-Marie Le Pen « ne signifie pas » que « tous les votes (des adhérents du FN) se portent sur Marine, qui a de grandes qualités » a-t-il notamment déclaré, mettant ensuite logiquement en exergue les siennes.
Le vice-président du Front National a souligné la nécessité, vitale à ses yeux, de mener une vaste politique de rassemblement, la vocation du FN, qui souffre par ailleurs d’un réel déficit de cadres a-t-il relevé, à accueillir en son sein tous les patriotes, les décus des partis de l’Etablissement .
Il a insisté sur les points centraux que sont, selon lui, la défense des valeurs civilisationnelles, de la famille, d’une identité et prospérité françaises menacées par les flux migratoires et le mondialisme.
Bruno Gollnisch a précisé qu’il présenterait aux adhérents à la rentrée un texte résumant ses convictions et sa vision du devenir du FN et rappelé aussi son imperméabilité totale à la dictature du politiquement correct et des lobbies.
La « diabolisation » a-t-il notamment précisé, il ne faut « pas la craindre », ni « la rechercher », mais « il ne faudrait pas, au nom de la lutte contre la diabolisation, altérer notre discours ou amoindrir en quoi que ce soit nos convictions ».