Cette émergence d’un parti dénonçant la déferlante migratoire (plus de 100 000 personnes par an) et l’islamisation galopante du royaume suédois ne doit rien à des « peurs irrationnelles », à de mauvais «fantasmes », ou à « l’intolérance » comme cela a été ressassé dans la presse bien-pensante, mais au choc identitaire, économique et sécuritaire engendré par un afflux sans précédent d’immigrés non européens.
Peu ou pas médiatisés chez nous, les Suédois ont dû faire face ces dernières années à une violence à connotation ethnico-religieuse et à la montée en puissance de revendications communautaristes de plus en plus agressives.
C’est la passivité, voire la complicité de la classe politique devant ces phénomènes, cette prise de conscience de la ghettoïsation de quartiers entiers où les populations allogènes refusent le « modèle suédois », du prosélytisme religieux des « fous d’Allah », l’ampleur des émeutes récurrentes menées par les « jeunes » contre la police, dernièrement encore dans les quartiers immigrés de Malmö, où à Rinkeby dans la banlieue de Stockholm, qui ont amené à une prise de conscience générale du problème.
« Hold-up spectaculaires, meurtres sordides et même conspiration terroriste… À Landskrona rapporte le site fdesouche, on est habitué à faire la une des journaux suédois ». Sans surprise, « c’est (déjà) dans cette petite ville de la côte ouest, où un tiers des habitants sont immigrés, que le parti des Démocrates de Suède a obtenu son meilleur score aux législatives de 2006 : 22,3 % ».
Un choc culturel dans la nation emblématique de la social-démocratie, « modèle suédois » revendiqué naguère par Michel Rocard, qui n’est pas sans conséquence sur la gent féminine dans un pays ayant poussé très avant le dogme de l’égalité des sexes. En mai 2010, l’information fut relayée également par fdesouche, le media néerlandais Heet Laatste nieuws relatait que désormais, de plus en plus de « Suédoises blondes teignent leurs cheveux en couleurs sombres de crainte d’êtres violées. La raison est que les blondes se font trop remarquer dans un certain nombre de quartiers où les Suédois de souche ne représentent plus que 20% de la population».
«Une apparence trop scandinave augmenterait le risque d’agressions. En adoptant une attitude neutre au niveau vestimentaire et des cheveux sombres, elles espèrent ainsi échapper à l’attention de violeurs potentiels. Le plus souvent il s’agit de jeunes musulmans qui considèrent les cheveux blonds comme une provocation ».
La Suède a beau se targuer d’ailleurs de la place de choix qu’elle accorde au beau sexe, une étude publiée en septembre 2009 dans la revue scientifique Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica indiquait que 6 % des jeunes filles suédoises âgées de 15 à 23 ans ont subi un viol, le taux le plus important en Europe, deux fois plus que le Royaume-Uni. Le modèle suédois a vraiment du plomb dans l’aile, mais il est certain qu’il n’est pas le seul…