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« Modèle suédois »?

Une avalanche de commentaires, au mieux consternés, au pire horrifiés,  ont accueilli ce matin dans les medias  les résultats des élections législatives qui se sont déroulées hier  en Suède.  N’est pas en  cause ici   le score recueilli par la coalition de centre-droit au pouvoir de Fredrik Reinfeldt (49,2%, 173 sièges), ni celui du  bloc des gauche  Rouges-Verts mené par la sociale-démocrate Mona Sahlin (43,6% des voix des voix, 156 sièges), mais celui  des Démocrates de Suède (SD) présidé par  Jimmie Aakesson, 31 ans,  parti qui totalise  20 sièges et 5,8% des voix. Une entrée pour la première fois  au parlement d’un mouvement  qualifié  « d’extrême droite » avec lequel  « il est exclu de collaborer » ont averti les autres politiciens suédois, formation que M. Reinfeldt a qualifié  de « xénophobe et populiste ». Les SD avaient obtenu 0,37% des suffrages lors des législatives de 1998,  2,9% en 2006…

 Cette émergence d’un parti dénonçant la déferlante migratoire (plus de 100 000 personnes par an) et l’islamisation galopante du royaume suédois ne doit rien à des « peurs irrationnelles », à de mauvais «fantasmes », ou à « l’intolérance » comme cela a été ressassé dans la presse bien-pensante, mais au choc identitaire, économique et  sécuritaire  engendré  par un  afflux sans précédent d’immigrés non européens.

 Peu ou pas médiatisés chez nous, les  Suédois  ont  dû faire face  ces dernières années  à une violence à connotation ethnico-religieuse et à la montée en puissance de revendications communautaristes de plus en  plus agressives.

 C’est la passivité, voire la complicité de la classe politique devant ces phénomènes,  cette prise de conscience de la   ghettoïsation de quartiers entiers où les populations allogènes  refusent le « modèle suédois », du  prosélytisme religieux  des « fous d’Allah », l’ampleur des  émeutes récurrentes menées par les « jeunes »  contre la police, dernièrement encore dans les quartiers immigrés de Malmö, où  à Rinkeby dans la banlieue de Stockholm, qui ont amené à une prise de conscience générale du problème.

 « Hold-up spectaculaires, meurtres sordides et même conspiration terroriste… À Landskrona rapporte le site fdesouche, on est habitué à faire la une des journaux suédois ». Sans surprise, «  c’est (déjà) dans cette petite ville de la côte ouest, où un tiers des habitants sont immigrés, que le parti des Démocrates de Suède  a obtenu son meilleur score aux législatives de 2006 : 22,3 % ».

Un choc culturel dans la nation emblématique de la social-démocratie, « modèle suédois » revendiqué naguère par Michel Rocard, qui n’est pas sans conséquence sur la gent féminine dans un pays ayant poussé très avant  le dogme de  l’égalité des sexes. En mai 2010, l’information fut relayée également par fdesouche, le media néerlandais  Heet Laatste nieuws relatait que désormais, de plus en plus de « Suédoises blondes teignent leurs cheveux en couleurs sombres de crainte d’êtres violées. La raison est que les blondes se font trop remarquer dans un certain nombre de quartiers où les Suédois de souche ne représentent plus que 20% de la population».

«Une apparence trop scandinave augmenterait le risque d’agressions. En adoptant une attitude neutre au niveau vestimentaire et des cheveux sombres, elles espèrent ainsi échapper à l’attention de violeurs potentiels. Le plus souvent il s’agit de jeunes musulmans qui considèrent les cheveux blonds comme une provocation ».

 La Suède a beau se targuer d’ailleurs de la place de choix qu’elle accorde  au beau sexe, une étude publiée en septembre 2009 dans la revue scientifique Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica indiquait que 6 %  des jeunes filles suédoises  âgées de 15 à 23 ans ont subi un viol, le taux le plus important en Europe,  deux fois plus que le Royaume-Uni. Le modèle suédois a vraiment du plomb dans l’aile, mais il est certain  qu’il n’est pas le seul…

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