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Campagne interne : « pas de trous dans la coque » mais quelques nuances dans la conduite du navire FN…

Libération comme Le Figaro –sur une pleine page-  s’arrêtent aujourd’hui  sur la campagne interne entre Bruno et Marine pour la présidence du FN. Là ou M. Forcari dans le journal  de M. Rothschild s’efforce à décrire une compétition pleine de haine et de fureur par « presse amie » interposée,  M. Perrault s’attache  plus honnêtement  à  ramener  la description  de  cette campagne à de  justes proportions. Comme le rappelait Bruno Gollnisch, interrogé par Yannick Urrien sur Kernews hier à La Baule, «  il y a des frictions qui naissent inéluctablement de la dynamique propre à ce genre de compétition, mais je crois que Marine Le Pen et moi-même sommes très conscients qu’il y a beaucoup plus de choses qui nous réunissent, que de choses qui nous séparent. Et nous n’avons pas l’intention de faire des trous dans la coque du bateau de notre concurrent, parce que c’est aussi notre bateau à nous, et si l’on faisait des trous, on se noierait tous…».

« Donc, en dépit de ces petites difficultés, si nous pouvons mener à bien cette étape, nous aurons réussi à faire la preuve que le Front National aura su créer une structure apte à lui survivre et à sécréter, par ses institutions, de nouveaux dirigeants. Cette preuve de maturité sera extrêmement positive pour les Français».Pour autant, et nous l’avons souvent rappelé sur ce blog, il existe  des différences d’approches et de sensibilités entre les deux prétendants.

Dans France soir le 1er octobre, Bruno Gollnisch relevait  ainsi qu’«en 2007, lors de la campagne de Jean-Marie Le Pen, Marine avait plaidé pour une France débarrassée de toutes ses spécificités : ethniques, spirituelles, culturelles… Je pense exactement l’inverse» avait-il affirmé avant de préciser : « Mon objectif à moi, c’est de réunir la grande famille nationale. Y compris en ralliant à nous la droite sociale, voire la gauche patriotique. Je pense à un certain nombre de gens qui n’ont jamais été au FN mais qu’il est tout à fait envisageable d’y faire venir ».

Attaché à l’identité charnelle de la France, notion  qu’il met plus en avant que les concepts certes plus consensuels de  « laïcité » ou de  « république », le Vice-président du FN refuse logiquement toute hémiplégie dans sa description du phénomène mortifère  de l’immigration Invasion.

Aussi préoccupante que soit la montée en puissance en France et en Europe  des revendications communautaristes islamiques,  lutte contre l’intégrisme religieux qui fait la quasi unanimité, du moins en parole, au sein de la classe politicienne, Bruno Gollnisch n’en oublie pas pour autant  les ravages pour notre identité  d’une immigration massive en provenance d’Afrique noire  mais plus largement désormais planétaire.

L’immigration de peuplement maghrébine n’est pas plus une  chance pour la France que ne l’est l’immigration de peuplement africaine, tamoule, pakistanaise, turque ou  chinoise même si les communautés en question ne posent pas forcément,  -pour le moment ?- les mêmes problèmes en terme d’ordre et de sécurité publics.

Car au-delà des conséquences économiques, sociales, sécuritaires de l’immigration massive, le FN s’attache aussi à la défense même de l’identité du peuple français. Quand bien même cette immigration n’engendrerait aucun des problèmes évoqués plus haut, la disparition du substrat ethnique de notre pays serait-elle souhaitable ? Evidemment non, à moins de considérer que celui-ci  ne participe pas de l’identité française…

Et puisque  De Gaulle reste « indémodable », citons ici  ce célèbre passage    rapportée par   le livre d’Alain Peyrefite,  « C’était De Gaulle » :  « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine, et de religion chrétienne ».

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