Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous nous résignons à désigner un remplaçant de Jean-Marie Le Pen à la barre du Front National. La tâche du nouveau pilote sera rude, il lui faudra :
– Ne pas changer de cap sous couleur de rajeunissement ou de mise au goût du jour : un Front National devenu par électoralisme politiquement correct ne pourrait devenir qu’un supplétif minoritaire de la « droite » molle, courbe fourbe (j’en passe… et des pires) :
– Fédérer sans exclusive, au-delà des questions de personnes, les forces vives de la mouvance nationale.
– Rester sourd aux sirènes des médias serves du politiquement correct et de l’argent anonyme et vagabond.
– Ne pas tomber dans je ne sais quel « centralisme démocratique » qui consisterait à tenir le militant de base pour quantité négligeable, mais corvéable à merci.
C’est pourquoi je voterai pour le candidat qui évitera au Front National de perdre son âme, c’est à dire pour Bruno Gollnisch dont on connait la « force tranquille » des convictions et la rigueur du programme.