En déplacement dans le sud cette fin de semaine Marine Le Pen a rappelé le souhait du FN de rétablir la peine de mort pour les gros trafiquants de drogue meurtriers, d’assurer une échelle des peines cohérentes.
Plus largement, une société qui évacue la sanction et qui refuse de prendre en compte le mérite et les efforts au nom de la notion dévoyée d’ « égalité » va droit à sa perte.
En ce sens l’appel lancé dans le Nouvel Obs, et qui fleure bon les désastreuses utopies anti-autoritaristes post soixante-huitardes, par des « pédagogues », « enseignants » et autres « acteurs sociaux » en faveur de la disparation du système de notation des élèves à l’école primaire participe de ce suicide collectif.
Le site Altermedia a opportunément mis en ligne sur son site l’intervention proprement hallucinante du sociologue Pascal Bavoux, sur France-Culture jeudi dernier.
Ce dernier explique ainsi que pour ne pas traumatiser « les enfants des quartiers populaires » –traduire les enfants d’immigrés non européens- il fallait supprimer un système de notation qui flirte de facto avec le fascisme. Notes qui donnent le sentiment à ces enfants « de ne pas pouvoir y arriver ». Or dit-il, « le plus important est de favoriser la coopération entre les élèves plutôt qu’une compétition qui est stigmatisante » dans « une société française qui a mal à son vivre ensemble à sa cohésion sociale » (sic) . Le citoyen Bavoux maîtrise bien les formules de son petit missel gaucho-mondialiste.
M. Bavoux concède tout de même qu’il faut apprendre « à lire, à écrire, à compter » aux têtes blondes et brunes , mais « l’autorité (de l’enseignant) doit être comprise et non pas imposée et instituée ». En un mot ce sont aux enseignants et aux petits gaulois de « s’intégrer » aux élèves issus de l’immigration et non l’inverse.
Bref une école primaire transformée totalement en un vaste camp de (ré)éducation aux bienfaits de la société métissée, multiculturelle et multiraciale, en gommant toute hiérarchie qui bénéficierait de manière odieuse aux « de souche ». Au-delà du racisme inconscient et implicite de ce type de raisonnement –les enfants d’immigrés seraient donc sous-capables ?- il est révélateur du refus, en gommant toute compétition et sentiment d’émulation, d’une instruction visant à tirer vers le haut les élèves.
Bruno Gollnisch a souvent insisté sur ce point, le FN entend donner à l’école, les moyens nécessaires, non pour qu’elle éduque mais pour qu’elle instruise nos enfants, dans un climat non pollué par la politique et l’idéologie. L’éducation elle, dans une société libre digne de ce nom, est à la charge des parents. Mais il est vrai que les notions mêmes de « papa », de « maman », de « familles » sont désormais suspectes aux yeux des bien-pensants… du Nouvel Obs à l’Elysée.