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Campagne interne : non Arlette, non David, les jeux ne sont pas faits !

En ce vendredi qui marque la clôture des adhésions pour pouvoir participer à la désignation du nouveau président du FN et au renouvellement de son  Comité central, les medias se font l’écho de cet évènement politique dont personne ne s’aventure à minimiser la portée. Certes, les medias, principalement ceux  du service public,  martèlent très largement que les jeux sont faits –dixit Arlette Chabot et David Pujadas sur  la télévision d’Etat France 2- et  promeuvent essentiellement la candidature de Marine. Ils   hurlent  symétriquement au retour de la « bête immonde » à l’encontre de  Bruno et de ses soutiens. Soit la réactivation des vieilles rengaines qui ont accompagné entre le milieu des années 80 et le début des années 2000 l’ascension constante du FN et de Jean-Marie Le Pen…

  Cette caricature de la candidature Gollnisch, de ses soutiens frontistes et  nationaux,  de ses propositions,  tournent peu ou  prou toujours autour des mêmes thèmes, le vice-président du FN réussissant l’exploit de cumuler toutes les turpitudes.

 D’abord par son appel au rassemblement de la famille nationale qui  devient dans la bouche de ses détracteurs une volonté de  « corrompre » notre Mouvement en y faisant entrer des « groupuscules extrémistes » et autres « radicaux ».  Ensuite,   parce qu’il accepterait  de sacrifier la « pureté » du combat frontiste en étant favorable à un accord  avec l’UMP.

Dans les faits cet  accord éventuel  ne saurait excéder comme il l’a dit,  la règle du « donnant-donnant » validée  sur sa proposition par Jean-Marie Le Pen et le Bureau politique lors des régionales de 98. Et surtout,  Bruno, qui refuse d’insulter l’avenir,  précise  que notre Mouvement doit se mettre en situation d’accueillir la frange patriotique de l’UMP susceptible de nous rejoindre en cas d’implosion probable du parti sarkozyste.

 Pour faire bonne mesure, il est aussi martelé que Bruno souhaiterait « faire du FN un parti confessionnel »…alors même que le vice-président du FN en charge de l’élaboration du  programme  a toujours et en toute circonstance  affirmé le contraire…

 Le Progrès de Lyon qui n’est pas un journal pro-Gollnisch, cela se saurait,  souligne cette rectitude du candidat à la succession de Jean-Marie Le Pen, « incontestablement un lepéniste pur jus ».

« Tout au long des crises et ruptures diverses et souvent graves qui ont rythmé la vie du FN depuis un quart de siècle, est-il écrit aujourd’hui,  Bruno Gollnisch est resté constamment fidèle au leader frontiste. Même quand ce sont des amis très proches de lui idéologiquement voire personnellement comme Carl Lang ou Bernard Antony et quelques autres, qui font sécession en 2009 pour créer le Parti de la France ».

 « Considéré comme l’une des personnalités les plus brillantes du FN (…) , Bruno Gollnisch, dans le droit fil de la pensée de Jean-Marie Le Pen, parle aux tripes des nationalistes. Au fil de sa campagne interne, il a vu se rallier à lui de nombreux cadres du parti alors que la plupart, au départ, ne lui étaient pas acquis, l’appareil étant très largement tenu par les partisans des Le Pen père et fille. Homme de terrain, travailleur acharné,  il entend incarner la vraie tradition contre le seul nom de famille ». On a connu plus mauvais résumé du parcours de Bruno !

 Dans le quotidien Les Echos, la journaliste  Isabelle  Ficek,  citant Jean-Yves Camus, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), évoque pareillement  les chances de Bruno, malgré le tir de barrage  médiatique dont il est l’objet.

 « On évalue de moins en moins précisément le rapport de force à l’approche du dépouillement des votes » affirme M. Camus qui poursuit : « Aujourd’hui, c’est plus serré, même si Marine Le Pen demeure la mieux placée. Il y a une inconnue sur le volant de nouveaux adhérents et leur positionnement. Mais ce vote est un scrutin de militants et non de sympathisants. Dans cette famille politique, les radicaux (sic) sont plus nombreux et la majorité se reconnaît plutôt en Bruno Gollnisch. »

 Nous en acceptons l’augure !

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