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Echec de l’UMP, démocratie confisquée…Gollnisch vite !

Poursuite à plein régime de l’immigration  dite légale, incapacité à atteindre cette année l’objectif de 28 000 expulsions de clandestins malgré l’instrumentalisation du dossier Roms cet été… :  ce gouvernement poursuit  décidemment dans ce domaine également  la même politique de faiblesse criminelle que les précédents. L’aveu de cette impuissance à juguler les flux migratoires illégaux a même été formulé en septembre dernier par le ministre de l’Immigration d’alors,  Eric Besson, devant la Commission des Lois : « Le taux d’échec des décisions d’éloignement dépasse 75% (…). Sur 96 109 ressortissants étrangers en situation irrégulière interpellés en 2009 en France métropolitaine, 85 101 ont fait l’objet d’une décision d’éloignement et 29 288 seulement ont été effectivement reconduits dans leur pays d’origine »

 Faute de remplir le cahier des charges dont l’annonce avait valu à Nicolas Sarkozy de faire assez largement  le plein de voix nationales en 2007, l’UMP a donc décidé d’empêcher à la source le FN de poursuivre sa remontée électorale dans les urnes. En catimini, le 15 décembre dernier, un amendement a été voté en toute discrétion  par une large majorité de parlementaires, modifiant le mode de scrutin pour les cantonales et régionales : le seuil des 10 % des inscrits à atteindre pour accéder au second tour lors des élections cantonales vient de passer de 10 à 12,5 % des inscrits.

Une loi électorale qui vise clairement le FN et qui s’inscrit dans la continuité du vœu exprimé en mai dernier par  le bureau politique de l’UMP –voir nos articles en date du 5 et 10 mai sur ce blog- , à savoir  la volonté de  à supprimer la possibilité des triangulaires aux législatives –selon les propositions de lois d’Eric Ciotti et Christian  Vanneste approuvées par 200 députés. C’est-à-dire concrètement d’empêcher les candidats de l’Opposition nationale  de venir jouer les trouble-fête entre socialistes et sarkozystes au second tour.

Manœuvres qui révèlent bien sûr les craintes d’une majorité présidentielle aux abois, mais qui plus largement illustrent  une nouvelle fois le fait  que nous vivons dans une démocratie confisquée, d’essence totalitaire, où le système s’arroge le droit de désigner quelle partie du corps électoral à le droit d’être représentée dans les assemblées.

Peut importe si cette stratégie renforce l’abstention,  que des millions d’électeurs se détournent d’ une vie politique de laquelle on les exclut implicitement.  L’important pour les élus de l’UMPS et leurs supplétifs est  de retrouver leurs sièges et leurs prébendes pour y poursuivre la même politique peu ou prou interchangeable.

Le  baromètre conjoint commandé par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) et  l’Organisation internationale du travail (OIT) et réalisé par l’institut de sondage CSA, rapporte que les  Français issus de l’immigration,   originaires de l’Afrique subsaharienne ou du Maghreb, seraient  les premières victimes de discriminations lorsqu’ils sont salariés de la fonction publique.

Ne doutons pas que tous nos vertueux démocrates attachés à « l’égalité » se pencheront activement sur ce problème. Les électeurs nationaux, eux, mais aussi d’ailleurs plus largement ceux qui ne se reconnaissent pas dans les autres formations politiques dites « de gouvernement » continueront à être discriminés, ghettoïsés avec l’assentiment général et la complicité plus ou moins discrète de la grande majorité des « faiseurs d’opinion ».

Jusqu’à ce que les Français se réveillent, osent le vote « révolutionnaire »  Front National,  comprennent que l’abstention renforce l’euromondialisme et renversent enfin dans le secret de l’isoloir ce système à bout  de souffle. C’est l’objectif majeur que s’est fixé Bruno Gollnisch s’il est élu à la présidence du FN.

 

 

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