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Oui à la défense de la vie !

« 6500 personnes selon la police, 40000 selon les organisateurs,  ont défilé dimanche après-midi à Paris pour une septième Grande marche nationale pour le respect de la vie, en présence notamment de Bruno Gollnisch et de Thibaut de La Tocnaye. «  Cette participation a rapporté  l’AFP,  est deux fois plus importante que celle enregistrée en janvier 2010 lors de la sixième marche, qui avait réuni 3100 personnes selon la police, 20 000 selon les organisateurs. » N’en déplaisent aux faiseurs d’opinion, rien  de ringard dans cette défense de la vie, une exigence qui n’est d’ailleurs pas l’apanage des « intégristes » et autres « traditionnalistes » comme aiment à le répéter en boucle les esprits serviles.

 Un « laïc » comme Alain Soral pour ne citer que lui, qui ne fait guère figure de « grenouille de bénitier »,  s’élevait dans Socrate à Saint Tropez sur les dérives de la révolution des mœurs initiée par les soixante-huitards.  Confusion des sexes revendiquée, haine de la figure du pater familias, droit au plaisir et  à la transgression sur l’air de « mon corps m’appartient », récupérés aujourd’hui par la société marchande. 

 Il dénonçait ainsi « la banalisation simplifiée de l’infanticide », « inconséquence érigée en style de vie pour que tourne à plein la société du-désir-de-consommation, qui permet aujourd’hui à la jeune fille moderne d’être à la fois pour l’avortement le plus libre, contre la peine de mort (pour des coupables lointains  mais pas pour l’innocent  dans son ventre) et écologiste : toujours prête à laisser faire la nature sauf quand celle-ci s’adresse directement à elle ».

 Une société  qui ne se donne pas les moyens de sauver les enfants à naître, mais qui manifeste un laxisme criminel vis-à-vis de prédateurs qu’il s’agirait de mettre définitivement hors d’état de nuire. Comme  le multirécidiviste  Tony Meilhon, 31 ans,  mis en examen pour « enlèvement suivi de la mort » et le « viol » de Laetitia Perrais  par le juge d’instruction nantais Pierre-François Martinot.

 Un prédateur violent, en infraction depuis le 4 janvier,  pour n’avoir pas respecté les règles imposées aux personnes inscrites au Fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS). Considéré comme dangereux, cet homme avait déjà écopé de   treize condamnations.   Libéré fin février 2010 il  se trouvait sous le coup d’une peine de 2 ans d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve. Sursis ou peine ferme qui en l’espèce n’aurait rien changé puisque une loi de novembre 2009 a quasiment  institutionnalisé l’impunité en supprimant l’incarcération pour les condamnés à moins de deux ans de prison ferme. Le signal  a été reçu cinq sur cinq par la « racaille »…

 Laetitia, comme de trop nombreuses victimes avant elle, a donc  aussi été tuée par  la mansuétude coupable  de certains juges, mais plus encore par cette majorité progressiste débile, au sens étymologique du terme, incapable de doter notre pays de l’arsenal législatif à la hauteur de la montée de la barbarie.  Pour ne rien dire du  travail de sape  des « élites » médiatiques qui donnent le ton de ce qu’il faut penser,  toujours vent debout pour défendre   les asociaux, les voyous,  et autres « parasites »

Comme l’exige  les dirigeants du FN   depuis de nombreuses années, il convient de revenir sur le système des  remises de peine automatiques, de rétablir une échelle cohérente des sanctions et  il est urgent de construire des places de prison en nombre suffisant.

 

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