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Davos et la question de l’euro : les préoccupations « identitaires » de Sarkozy

Depuis le Forum économique mondial de Davos, Nicolas Sarkozy a rappelé  haut et fort que ni la France, ni l’Allemagne ne renonceront à l’euro, dont la disparition aurait des effets « cataclysmiques », a-t-il  déclaré jeudi. Monnaie unique dont la pérennité n’a été mise en doute par aucun des responsables européens. Le ministre des Finances allemand  Wolfgang Schaüble a même assuré qu’il ne « s’attendait pas  à de nouveaux chocs, je pense que l’euro sera stable ». Mais  pour consolider le système européiste, il sera aussi indispensable a-t-il implicitement expliqué, d’aller plus loin dans la fuite en avant,  dans l’effacement de la souveraineté des nations européennes.

 En effet a-t-il indiqué « le problème, c’est qu’en dehors de l’eurozone, personne ne comprend réellement ce qu’est une monnaie commune européenne avec une politique monétaire commune mais sans politique économique et budgétaire commune ». « Politique économique et budgétaire commune » dont la mise en œuvre est  une  prochaine étape dont la nécessité ne cesse d’être martelée par la propagande européiste, seule issue pour faire face à la « crise »…

 L’AFP souligne que si « l’urgence d’une plus grande régulation financière, (avait été) pourtant désignée priorité numéro un l’an dernier », celle-ci est apparue  «  en revanche  moins essentielle cette année à Davos. » Tout simplement peut être, a expliqué à ses interlocuteurs Robert Zoellick,  président de la Banque mondiale, ancien dirigeant de Goldman Sachs,  parce que  «quelque soit la nouvelle régulation financière que vous mettrez en place, elle ne sera probablement pas adaptée à la prochaine crise. Et, il y aura une autre crise. »

 Une crise qui ne serait donc  rien en comparaison avec la disparition de  « l’euro » comme l’a donc  affirmé M Sarkozy qui n’a pas hésité à sortir des arguments assez spécieux. Pour appuyer sa détermination à sauver la monnaie unique il a été  jusqu’à évoquer la seconde guerre mondiale,  la « violence et la barbarie » ;  manière subliminale d’imposer dans les  esprits que l’extrémisme et le totalitarisme ne peuvent être que dans le camp des « eurosceptiques »

 « L’euro , c’est l’Europe et l’Europe c’est 60 ans de paix sur notre continent. Donc jamais on ne laissera détruire l’euro, jamais nous n’y renoncerons (…) La question de l’euro n’est pas seulement une question monétaire (…), c’est une question identitaire. » a-t-il assené.

 Que Nicolas sarkozy, qui poursuit avec constance une  politique de colonisation de notre pays, par le bas avec l’immigration de  peuplement, et par le haut avec notre inféodation accrue au Nouvel ordre mondial,    évoque l’euro sous l’angle de l’identité voilà qui laisse songeur !   

 Car cette identité européiste, première étape dans l’esprit de ces concepteurs vers une gouvernance mondiale, n’est pas la notre. Ce projet européiste et  l’idéologie qui la sous-tend,   se construit justement sur la négation de l’identité profonde de notre peuple, et plus  largement d’ailleurs des peuples européens.  Cette Europe des patries, des identités et des souverainetés nationales défendue par le FN est à l’opposé  des préoccupations « identitaires » des tartuffes qui nous dirigent.

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