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Cher pétrole, cher immigré…

Les effets de  l’onde de choc qui traverse actuellement le monde arabe ne vont pas tarder concrètement à se faire sentir en France a prévenu lundi sur LCI le sarkozyste Dominique Paillé,  tout nouveau président de l’Office de l’immigration et de l’intégration (Ofii)  : « A chaque fois qu’il y a écroulement de régime, quel que soit le régime et notamment de ces régimes autoritaires, il y a des flux d’immigrants vers la France notamment. »

« Nous nous attendons à une recrudescence de ces flux, de Tunisie, d’Egypte et sans doute d’ailleurs car nous ne sommes qu’au début d’un processus », a-t-il ajouté. Ces flux « seront accueillis avec les règles en usage », qui « doivent être les mêmes pour tous », a-t-il affirmé de manière sibylline…

D’ores et déjà, la situation en Egypte entraîne  des répercussions sur le portefeuille des Français.

Liées aux inquiétudes sur les risques de perturbations du trafic pétrolier sur le canal de Suez, le prix du baril de brut à Londres, le Brent,  celui de la mer du Nord,  a franchi hier la barre des 100 $US, retrouvant son plus haut  niveau d’octobre  2008. Celui négocié à la division NYMEX de la Bourse de New York,  l’autre type de pétrole  brut, le WTI,   a atteint  le montant de 91,58 $US le baril, en hausse de 2,51%.

Dans ce contexte, il n’est pas inutile de rappeler aux consommateurs qu’en 2000, alors que 1,2 euro était égal à un dollar,  le baril s’échangeait  à 60$US, soit 72 euros, aux alentours d’un euro le litre.

En 2010 alors que le change était environ de  0,644 euro pour  un dollar, le prix du baril s’élevait en moyenne  à 76, 20 $US, correspondant à  59, 97 euros, soit  1, 479 euro le litre, prix moyen à la pompe. On constate ainsi que le prix du baril a augmenté de 34% en dix ans, alors qu’il devrait être moins cher de 1,6%…

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