Propos accueillis par une levée de boucliers des syndicats de magistrats qui ont notamment évoqué le manque de moyen pour le suivi judiciaire. Du côté de la police, les inspecteurs de l‘IGPN n’auraient pas trouvé « grand-chose » à reprocher aux policiers, selon une source proche du dossier. Sur Europe 1 Nicolas Comte, secrétaire général d’Unité Police SGP-FO, a déclaré que les propos de M Sarkozy avaient suscité « pas mal d’émoi chez (ses) collègues » et prévenu qu’il n’accepterait « pas que des policiers soient livrés comme boucs émissaires. »
L’UMP dispose de tous les pouvoirs législatifs depuis 2002, Sarkozy est à l’Elysée depuis près de quatre ans, autant dire que cette manœuvre visant à faire endosser la responsabilité de la montée de la barbarie dans notre pays à ceux en charge d’appliquer la loi est assez odieuse, même si cela n’exonère pas certains acteurs de la chaîne judiciaire de leur angélisme ou de leur laxisme gauchisant.
C’est ce gouvernement qui condamne les Français à vivre dans l’insécurité en laissant dans la nature un certain nombre de prédateurs ou de détraqués dangereux, faute notamment de places de prison en nombre suffisant. C’est ce gouvernement et sa majorité, comme nous le rappelions sur ce blog le 24 janvier, qui refusent de rétablir une échelle des peines cohérente, sous la pression du terrorisme intellectuel de la gauche.
Le viol et l’assassinat d’un enfant ça « vaut » 15 ou 20 ans de prison en France… mansuétude tragique mais finalement logique dans une société qui méprise le caractère sacré de la vie, la protection des innocents et des plus fragiles…