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Justice sans frontières : un cas d’école à Rouen

Le tribunal administratif de Rouen a annulé lundi cinq décisions de reconduites à la frontières, prononcées la semaine dernière par la préfecture de la Somme,  de jeunes clandestins  Guinéens et Congolais.  Arrivés en France sans leurs parents, ils ont été considérés comme des majeurs par  la préfecture de la Somme qui  avait produit des résultats de tests osseux tendant à prouver ladite majorité.  Ce qui impliquait  de facto  que ces  Africains se trouvaient en situation irrégulière et étaient donc expulsables. Mais rassurez-vous, Bruxelles et les militants « humanistes » veillaient au respect du « bon » droit…

 Vous l’avez compris,  comme dans la très grande majorité de cas, ces immigrés hors la loi ont été finalement invités à rester sur le territoire français et sont ressortis libres de cette audience. La juge Céline Van Muyldert,  a notamment considéré que ces derniers n’avaient pas bénéficié de la directive européenne qui accorde le droit à tout étranger prié de quitter le territoire européen d’opter pour un départ volontaire et, par conséquent, de bénéficier d’un délai pour mettre en oeuvre cette décision.

 Dans l’esprit des euromondialistes bruxellois il est en effet inadmissible que les  pays membres de l’UE gardent leur liberté  de décider de l’heure de  départ de tel out tel immigré présent illégalement sur leur sol. Au nom des droits de l’homme certainement… 

 Soutenus bruyamment par une trentaine de militants  d’extrême gauche du Réseau Education Sans Frontière (RESF), les clandestins africains étaient défendus  par l’avocat rouennais Me Selsuk Demir.

 Celui-ci a argué notamment que les tests osseux sont « un examen dont les résultats sont juridiquement discutables puisqu’ils ne peuvent être fiables à plus ou moins six mois ». « Ils utilisent par ailleurs un atlas de données uniquement basé sur une population génétiquement européenne », a-t-il relevé.

 Il est vrai que les races existent quand cela arrange le lobby antiraciste et immigratioinniste… et qu’elles sont uniquement un mauvais fantasme rappelant « les heures les plus sombres de notre histoire » quand il s’agit de nier l’identité physique des peuples de notre continent.

 Identité qui est,  elle aussi aux yeux des technocrates bruxellois,   largement incompatible avec la seule  religion officielle de l’entité européiste, celle des droits de l’homme.

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