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Cour de justice européenne : les femmes à l’amende…au nom du féminisme

A nier les différences entre les sexes, au nom d’a priori idéologiques,  les technocrates bruxellois sombrent dans un ridicule souvent aussi odieux que pathétique. A cette aune, le délire égalitariste des harpies féministes des pays nordiques atteint des sommets, rejoint en France sur ce terrain par les écrits d’Elisabeth Badinter ou encore le  groupuscule les Chiennes de garde, certes  en nette perte de vitesse médiatique. Moins « anecdotique » qu’elle n’y paraît,  la réforme de ces dernières années en France portant sur  la féminisation des noms,  participe de cette négation du bon sens… Un acharnement à nier la complémentarité homme-femme qui trouve sa source dans  les errements de la contre-culture californienne des années soixante,   qui ont fortement  influencé    la révolution des mœurs initiée sous nos latitudes  par les soixante-huitards avec sa confusion des sexes revendiquée et sa  haine de la figure du pater familias.

 Une « Féminisation » déclinée en   « droit au plaisir » et  à « la transgression »,  sur l’air de « mon corps m’appartient », récupérée aujourd’hui par la société marchande comme l’avait très justement analysé le sociologue Alain Soral il  ya quelques années.  

 Nous évoquions dernièrement ses fortes parole sur l’IVG,  sa dénonciation de  « la banalisation simplifiée de l’infanticide », « inconséquence érigée en style de vie pour que tourne à plein la société du-désir-de-consommation, qui permet aujourd’hui à la jeune fille moderne d’être à la fois pour l’avortement le plus libre, contre la peine de mort (pour des coupables lointains  mais pas pour l’innocent  dans son ventre) et écologiste : toujours prête à laisser faire la nature sauf quand celle-ci s’adresse directement à elle

  La dernière déclinaison en date  de ses aberrations intellectuelles est  synthétisée par la fumeuse théorie constructiviste Gender,  qui tente de nous persuader que  toute identité différenciée est une construction socio-culturelle, laquelle  expliquerait uniquement les différences d’aptitudes entre hommes et femmes.

   Un « bel » exemple de cette vision du monde  outrancière a été donné par une décision de  Cour européenne de justice, mardi 1er mars.

 Ainsi, à  compter du 21 décembre 2012, les tarifs de certains contrats d’assurances augmenteront pour les femmes, les assureurs des États de l’Union européenne concernés seront tenus de mettre fin  à leur politique de différentiation des prix selon le sexe.

 La gent féminine ayant statistiquement moins d’accidents et de comportements à risques que la gent masculine, les femmes  bénéficiaient de rabais avantageux. En France, selon un rapport (2007) de  l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière,  elles  ont en effet trois fois moins de risques d’être tuées et 1,7 fois moins de risques d’être blessées sur la route que les hommes. Il en va de même pour les assurances-vie, santé et retraite, les femmes vivant en moyenne 6,7 ans de plus que les hommes.

 Au nom de la doxa égalitariste,  deux particuliers et une association de consommateurs belges ont  déposé des plaintes devant  la Cour européenne de Justice. Celle-ci  a donc statué dans son  arrêt que  « la prise en compte du sexe de l’assuré en tant que facteur de risques dans les contrats d’assurance constitue une discrimination ».

 Une directive européenne de 2004 interdisait déjà de prendre en compte le critère du sexe pour calculer les primes et les prestations d’assurances, mais plusieurs dérogations existaient. C’est désormais de l’histoire ancienne, les femmes devront  payer  comme les autres, pour leur bien…

 

 

 

 

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