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Présidentielle : « La situation est éminemment différente de celle de 2002 »

Marine Le Pen a bien  passé la barre symbolique des 20% :  un sondage Ifop pour France Soir paru ce jeudi confirme cette tendance Si le premier tour de la Présidentielle devait se dérouler dimanche prochain, la présidente du FN obtiendrait  o  21% des intentions de vote face à Dominique Strauss-Kahn ( 29 %)  et   Nicolas Sarkozy (23 %),  22% si le PS aligne François Hollande, Martine Aubry ou Ségolène Royal. Face à cette dernière elle serait même  qualifiée pour le second tour Aucun des autres candidats supposés des autres partis  ne franchiraient la barre des 6%.

 Interrogé aujourd’hui dans le jdd.fr, Jean-Marie Le Pen souligne  que Marine Le Pen améliore nettement les sondages du Front National, en partant d’un socle déjà très conséquent,  les 3, 8 millions de voix  qui se sont portés sur son nom en 2007.

 Le président d’honneur du FN a relevé que «  personne ne s’aperçoit que les phénomènes qui touchent le sud de la Méditerranée ne sont pas spécifiquement arabo-musulmans (…) A la vérité ces peuples se battent pour dire qu’ils ont faim, et cette évolution va bientôt toucher le monde entier, provoquant une vague déferlante d’immigration qui peut submerger et la France et l’Europe. »

 Questionné sur la mise en place probable d’un « front républicain »  pour faire barrage à l’opposition nationale Jean-Marie Le Pen a répondu :  « Comment peut-on décréter que les électeurs répondront favorablement au mot d’ordre du front républicain? La situation est éminemment différente de celle de 2002. L’UMP et le PS font sous eux (sic), il n’y a qu’eux et les journalistes pour ne pas s’en rendre compte! Leur front républicain est un front de vaincus. Ce modèle partitocratique, selon lequel les partis seraient propriétaires de leurs suffrages, a vécu. Au-delà des partis, il y a les électeurs, qui sont bien décidés à faire entendre leur propre voix. »

 Une analyse qui est renforcée par ce récent sondage montrant que seulement 7% des Français font confiance aux partis politiques  dont le modèle hégémonique appartient  effectivement au passé. 

 

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