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Après le « tout nucléaire »…

A la suite du  catastrophique et meurtrier Tsunami qui a frappé le Japon,  Laurent Ozon, membre du Bureau politique du FN, a  évoqué dans un communiqué les implications pour la  France des dommages causés à  la centrale nucléaire de Fukishima.  L’agence nucléaire japonaise a affirmé  qu’ « il n’y a absolument aucune possibilité d’un Tchernobyl ». L’enceinte du réacteur 3, où sont survenues deux explosions ce lundi matin, serait même « intacte » selon l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Des craintes ont été cependant  exprimées par l’exploitant de la centrale sur un risque de fusion du réacteur  2. 

 Par la voix de Bruno Gollnisch, le FN a demandé  la mise en place d’une réunion d’urgence de la Délégation Parlementaires Euro-Japonaise afin d’entendre l’Ambassadeur du Japon près de l’Union Européenne, ainsi que Madame Ashton quant à ses intentions d’intervention de secours de la part de l’Union Européenne.

 « Le Front National a indiqué Laurent Ozon,  estime qu’il est important d’assurer une information claire du public sur ces questions (nucléaires) , afin de ne pas alimenter les manipulations des cassandre anti-nucléaires, plus souvent motivés par le maintien d’intérêts pro-pétrole que par une démarche prétendument écologique, et qui oublient un peu vite les pollutions, impacts écologiques et victimes de la filière pétrole. La confiance implique la franchise. Aucune source d’énergie n’est réellement sans danger, le Front National rappelle sa volonté d’engager la diversification énergétique de la France notamment par un programme ambitieux de recherche sur l’Hydrogène. »

Dans la nécessaire recherche d’alternatives aux énergies fossiles  (80 % de notre électricité est produite par notre  parc nucléaire,  15 %  par nos équipements hydrauliques), le FN rappelait déjà en 2007  qu’après « le tout charbon », « le tout pétrole », « le tout nucléaire », il ne s’agit pas d’imposer « le tout solaire » ou « le tout éoliennes », mais d’encourager la multiplication des sources d’énergie.

Ce qui passe  par le développement des recherches en vue d’obtenir un « nucléaire propre et sûr » ; des énergies renouvelables : éoliennes, (à condition qu’elles respectent l’environnement naturel et humain dans lequel elles sont installées et d’éviter les dérives actuelles), solaire, bio-masse,  géothermie, utilisation des courants marins…; des énergies alternatives comme l’hydrogène à la place de l’essence pour les véhicules comme l’évoquait le communiqué du FN cité plus haut.

 Pour mettre en œuvre cette politique énergétique, il faut au préalable un Etat souverain, fort et indépendant, capable de résister aux lobbies industriels, ainsi que des entreprises et des consommateurs, libres et responsables, agissant non pas sous la contrainte mais sous l’effet d’une fiscalité incitative.

  Même si l’on ne peut pas tout attendre des énergies renouvelables, il est vital de mettre en place   une politique d’ensemble,  laquelle  contribuera non seulement  à la protection de notre environnement, mais aussi à assurer à notre pays son indépendance énergétique.

 

 

 

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