Emboîtant le pas à la région Poitou-Charentes présidée par Ségolène Royal, le Conseil régional d’Ile-de-France dirigé par Jean-Paul Huchon a présenté hier son «Pass santé contraception » qui coûtera de « 7 à 9 millions d’euros par an » aux contribuables franciliens.
« Destiné aux 159 000 jeunes, et plus précisément aux élèves de 15 – 16 ans, résume un article publié aujourd’hui par L’indépendant, ce dispositif leur permet d’avoir accès gratuitement et anonymement à des consultations médicales » –obligation est faite de ne pas prévenir les parents-, « pour obtenir la pilule ou toute autre méthode de contraception. Concrètement, il se matérialise sous forme d’un chéquier de six coupons, valable un an, et qui sera délivré par l’infirmière scolaire. »
Luc Chatel, ministre de l’Éducation « nationale », et qui n’est pas à un reniement prés, a expliqué hier lors de la présentation du dispositif, que « l’Etat est dans son rôle lorsqu’il écoute, informe et accompagne les adolescents ». Le droit des parents, est donc bafoué, perdant tout contrôle sur l’intimité de leurs enfants… au nom du « comportement non responsable de certaines familles » justifient les partisans de ce « Pass ».
Bruno Gollnisch est en phase avec l’Association familiale catholique (AFC) qui a souligné « que seuls le soutien aux mères en difficulté et la mise en œuvre d’une véritable éducation à l’Amour sont susceptibles de faire régresser le nombre d’avortements » « La promotion croissante de la contraception ne peut pas constituer une solution aux difficultés que les femmes, notamment les mineures, peuvent rencontrer face à une grossesse ».
AFC qui souligne opportunément la propagande mensongère utilisée pour justifier la mise en place de ce Pass, à savoir que « plusieurs études montrent que la diffusion de la contraception en France n’a pas fait baisser le nombre d’avortements » (13 500 IVG chez les mineures par an contre 11 000 en 2002).
« Cette situation tient au fait que le recours à l’avortement prend naissance en particulier dans des conceptions erronées de la sexualité qui procèdent de la même logique que celle pouvant justifier le recours à la contraception ».
« …au moment où les parents ont plus que jamais besoin d’être confortés dans leur vocation de premiers éducateurs et d’être soutenus pour aborder ces graves questions, toutes les pistes ou initiatives qui conduiraient à accentuer leur exclusion – par exemple en facilitant la distribution de la contraception dans les établissements scolaires – seraient particulièrement déplacée ». On ne saurait mieux dire.