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Quand le PC tire ses dernières cartouches…contre le peuple

La vigilance reste de mise pour maintenir le « cordon sanitaire » autour du FN. Bernard Thibaut à la tête de la CGT vient  de pondre un argumentaire violemment anti-FN, s’inquiétant du ralliement massif des travailleurs français aux idées du Mouvement national. Marine Le Pen y  a vertement répondu cette semaine. Le quotidien L’Humanité poursuit l’offensive et  s’est  ému le 3 mai, d’une inflexion sémantique du  Monde,  dans laquelle le journal  communiste voit un danger supplémentaire de banalisation du FN . En effet est-il écrit,  « L’entreprise de « normalisation » du Front national se poursuit. Vendredi, c’est l’avocat Gilbert Collard (…) qui laissait entendre qu’il pourrait quitter le Parti radical de Jean-Louis Borloo, dont il fut président départemental (dans l’Allier), pour se rapprocher du FN. Tout comme le journaliste Robert Ménard et son fascicule Vive Le Pen, censé agir contre les atteintes à la liberté d’expression (…). »

 Or, est-il encore rapporté Le Monde, dans son éditorial du 28 avril,  a proposé « Une version 2.0 du parti d’extrême droite, avec Marine Le Pen en dépasionaria (…)». Jugez en plutôt : «  Alors que 
la Ligue du Nord italienne y est qualifiée de xénophobe, ce qui est exact, le Front National n’est plus qu’un parti de droite anti-immigration. Une requalification qui adoucit le trait, mais maquille les faits : ses déclarations, ses références toujours d’actualité à la  préférence nationale, font toujours du Front national un parti raciste et xénophobe… Un toilettage dans le vocabulaire employé ou la tenue de ses militants ne saurait le faire oublier ».

 Il est toujours  assez piquant  de lire les héritiers du stalinisme, qui se réclament encore de l’idéologie la plus sanglante du XXème siécle,   nous donner des leçons de bon goût, de vérité  et de tolérance.

 Georges Marchais qui avait du « flair » avait senti qu’il fallait « changer de braquet » pour ne pas s’aliéner sa « clientèle ». Alors secrétaire général du PC,  dans une lettre reproduite dans L’Humanité du 6 janvier 1981, il notait que  du fait  de « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables ». 

 « La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage.  Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. »  Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.  Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrés plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes ».

  Des propos de bon sens,  aujourd’hui désavoués par la direction du PC, au moment  ou les Français ont pris conscience  que le virage immigrationniste et de défense des « minorités » initié par le PC après le départ de  Marchais faisait  objectivement le jeu du grand patronat mondialiste, en contradiction avec les intérêts bien compris de notre peuple, mais aussi des pays d’émigration.

 Immigration dont les premières victimes sont en en effet  les Français les plus modestes… et les immigrés eux-mêmes . 

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