A moins d’un an du premier tour, la qualification pour le duel final se jouerait donc dans un mouchoir de poche, résultat de toute façon suspendu à de nombreuses inconnues, que ce soit celle d’une accélération de la dégradation de la conjoncture économique et sociale, ou encore la capacité des outsiders du système à percer dans l’opinion.
Déjà assez haut dans les sondages (crédité de 11% à 13,5%), une éventuelle montée en puissance de la candidature de Nicolas Hulot serait susceptible de mordre à la fois sur l’électorat de la gauche « traditionnelle » et de la « droite » ce qui pourrait bouleverser les résultats du premier tour.
Enfin, si les médias se sont fait l’écho ces derniers mois de tractations discrètes entre Dominique de Villepin et l’Elysée pour le dissuader d’une candidature susceptible de faire chuter le chef de l’Etat au premier tour, ce sondage LH2 indique que les différents candidats du centre (outre M. de Villepin, Jean-Louis Borloo et François Bayrou) « pèseraient » entre 22 et 24% « selon les hypothèses testées »…