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Le FN l’avait prédit…

Nouvel exemple de l’échec cuisant de l’intégration de masse, mercredi, dans l’Essonne,  des « jeunes » du quartier des Tarterêts de Corbeil-Essonnes ont tendu une embuscade particulièrement violente à un véhicule des forces de l’ordre. Une fillette à été blessée gravement par un projectile  lors des affrontements. Philippe Capon, secrétaire général d’Unsa Police, a affirmé sur Europe 1 que les policiers ont eu affaire « à des jeunes qui sont des tueurs de flics potentiels. Il y a la volonté de tuer ». Pendant ce temps à Sevran (Seine-Saint-Denis), l’intensification des règlements de compte entre bandes de dealers incitent certains élus de gauche à demander l’intervention de l’armée !

Société multiculturelle, société multiconflictuelle : cet adage a été également illustré ces derniers jours par les émeutes générées à la suite de l’arrestation dans une maison culturelle kurde de terroristes présumés du PKK, à Arnouville dans le Val d’Oise. La manifestation organisée par les kurdes dans cette même ville hier a reçu le soutien d’ élus de gauche comme la communiste Sylvie Jean, Didier Vaillant, maire PS de Villiers-le-Bel, ou encore François Pupponi, député-maire socialiste de Sarcelles. Un rassemblement qui s’est terminé par le saccage de véhicules par une cinquantaine de casseurs.

Cette situation d’accroissement des violences dans les banlieues plurielles, sur fond de repli communautaire et de gangstérisme mafieux avait été prédite de longue date par le FN comme le fruit empoisonné de flux migratoires incontrôlés.

Cette dénonciation des conséquences de l’immigration de peuplement sur notre sol, la défense du concept de préférence nationale n’empêchent pas les nationaux de manifester leur solidarité en dehors de nos frontières avec les peuples victimes de situations dramatiques. Ce qui n’a pas eu l’heur de plaire au site de Bernard-Henry Lévy et de la revue éponyme « La règle du je(u) » qui a violemment attaqué le vote par le groupe FN du Conseil régional de Rhône-Alpes, présidé par Bruno Gollnisch, d’une motion présentée au nom d’Europe Ecologie/Les Verts par l’élue Alexandra Cusey.

Sous la plume de Bernard Schalscha, (article repris sur certains sites communautaires) La Régle du jeu s’émeut ainsi que « lors de la séance du 27 mai, le Conseil régional de Rhône-Alpes ait adopté un voeu de soutien à l’initiative «Un bateau français pour Gaza engagée par le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens ». Et ce par la grâce d’une « ahurissante coalition regroupant, aux côtés de ces deux formations, le Parti socialiste, le PRG et… le Front National ». « L’UMP et un élu PS se sont abstenus. »

Soulignant toutefois que «l’initiative de la Région Rhône-Alpes ne saurait s’apparenter à un soutien aux extrémismes quels qu’ils soient mais à un soutien à la société civile de Gaza et au respect du droit international», le document n’en demande pas moins, entre autres, que «le gouvernement français facilite cette action et agisse pour la levée du blocus de Gaza».

Cet article indique encore que « le Front National s’est promptement engouffré dans cette douteuse solidarité avec les Palestiniens, qui fait écho au soutien qu’il avait apporté à Saddam Hussein. » Sur le même ton larmoyant l’auteur tente cependant de rassurer ses amis : « Heureusement, le vœu adopté par la région Rhône-Alpes a toutefois suscité un tollé dans les hautes sphères du PS »…même si Strauss-Kahn est resté étrangement silencieux sur le sujet !

« Localement, les élus socialistes se justifient en expliquant qu’il existait de toute façon une majorité pour le voter. Étrange argument, qui convaincra sans doute difficilement Martine Aubry, et encore moins Richard Prasquier, le président du CRIF, qui a d’ores et déjà été saisi de cette alliance Verts-Roses-Rouges-Bruns » (sic).

Rappelons que le FN, notamment par la voix de Marine Le Pen, avait condamné l’attaque de la flottille humanitaire turque au large de Gaza par les commandos israéliens en mai 2010. Et que loin des mauvais fantasmes véhiculés par certains, la position du Front National au sujet du conflit israélo-palestinien ne souffre d’aucune ambiguïté : l’affirmation du droit du peuple palestinien, comme du peuple israélien à un Etat, à vivre en paix au sein de frontières sûres et reconnues. Ce qui est certes beaucoup plus facile à dire qu’à transposer concrètement pour les parties concernées.

 

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