Je n’ai rien contre nos amis, collègues ou voisins Bulgares et Roumains. J’ai en revanche beaucoup de griefs contre le dispositif de Schengen.
Cet accord scélérat, signé en catimini, ratifié un mois d’août des années 80, a fait la preuve de sa totale nocivité.
Démanteler les frontières intérieures, ce n’est pas assurer la liberté de circulation des citoyens européens, c’est créer des situations d’insécurité, des situations démographiques et migratoires ingérables au sein de l’UE, dans les pays de destination et les pays de départ. C’est aussi un formidable appel d’air pour l’immigration illégale, assurée, quel que soit son point d’entrée en Europe, qu’elle pourra aller s’installer où elle veut, et notamment en France.
Les problèmes des Roms et de Lampedusa, maintes fois évoqués ici, ne sont que quelques illustrations de cette situation.
De Schengen, je ne veux pas pour mon pays. Je ne le souhaite donc pas non plus pour les autres. Les Etats doivent conserver la totale maîtrise de toutes leurs frontières, et, s’il y a lieu, coopérer entre eux pour renforcer leurs frontières « extérieures ».