La politique d’aide au développement n’est ni une obligation altruiste, ni un moyen de se donner bonne conscience pour les anciennes puissances colonisatrices, quand colonisation il y a eu.
C’est à part entière une des branches de la politique étrangères, mais ce devrait être également un élément important dans une stratégie d’inversion des flux migratoires permettant aux populations de rester dans leur pays d’origine, ou d’y revenir, et d’y vivre dignement et, de plus en plus, dans la prospérité.
Et parce que ces deux domaines relèvent de la souveraineté des Etats, la plupart des exigences institutionnelles et financières du rapport Mitchell ne sont pas acceptables.