Pour faire court malgré la longueur exceptionnelle du texte, le Parlement réclame que le budget européen, dans son montant et sa répartition, soit adapté après 2013 aux compétences et très nombreuses priorités de l’Union européenne, telles qu’il les définit. Il exige donc qu’il soit augmenté. D’au moins 5 % dans un premier temps. Le financement ? Un nouvel impôt européen bien sûr !
De qui se moque-t-on ? L’Europe coûte déjà très cher. Pour quel résultat ? L’impuissance face à la crise, la nuisance avec l’euro, les accords commerciaux et les accords de Schengen, la gesticulation stérile, le parasitage ou l’entrave dans les autres domaines.
A l’heure où l’on exige des Etats membres qu’ils fassent des coupes drastiques dans leurs propres budgets, où les peuples sont sommés de se serrer la ceinture, où les systèmes de protection sociale sont minés par le chômage et l’immigration, tandis que les responsables de la crise continuent à se gaver et les marchés à spéculer, il est indécent que cette assemblée, complice de Bruxelles, réclame un seul centime de plus pour poursuivre et aggraver ces politiques.