« Chacun sait que depuis des années un peu partout en France des lieux de culte sont financés par l’argent du contribuable, non pas par demande des musulmans eux-mêmes ni sous pression de sombres barbus qui font rien que tester la République (…) mais parce que des élus considèrent qu’il est profitable d’un point de vue électoral de financer une mosquée. On utilise des grosses ficelles, on affirme financer le culturel pour en réalité permettre au cultuel de voir le jour » poursuit Al Kanz.
« Profitable d’un point de vue électoral » ? C’est bien en effet la motivation première des élus de l’UMPS et de leurs alliés qui pratiquent allégrement le clientélisme électoral en espérant continuer à régner sur une « France mosaïque ».
Et le site mahométan d’affirmer que pour les opposants à toute réforme de la loi de 1905, « la laïcité chez ces gens-là ne peut que bouffer du religieux, surtout du barbu et de la voilée ces dernières années, mais toujours vigoureusement du curé, moins du rabbin, tant on considère la pratique délicate. »
Est visé ici particulièrement le très humaniste président du Parti radical de gauche (PRG), le frère Jean-Michel Baylet, candidat à la primaire socialiste pour 2012, qui a réagi hier aux décisions rendues par le Conseil d’Etat : «Je condamne fermement ces décisions et j’escompte que la gauche prenne des mesures en 2012 si elle revient au pouvoir pour réaffirmer tous les principes républicains»,
Selon M. Baylet, les arrêts en question sont des «brèches ouvertes dans la loi de 1905». «Le principe de l’intérêt public local, les prétextes des nouveaux cultes et de l’affirmation des collectivités locales servent d’alibi pour donner aux collectivités locales la possibilité de contourner librement la loi de 1905 en habillant leurs délibérations de motifs opportuns», estime-t-il. «Ce sont des pans entiers de notre identité républicaine qui sont remise en cause par le patient travail de sape mené par l’UMP», conclut-il.
Il est significatif qu’à la notion d’identité nationale, le jacobin Baylet substitue celle d’identité républicaine, qui à ses yeux et à ceux de ses amis politiques, recoupe essentiellement la religion cosmopolite des droits de l’homme, au nom de laquelle la loi de 1905 fut initialement imposée pour combattre l’influence de l’Eglise catholique. Comme de la même façon les différentes lois liberticides et mesures ultérieures adoptées par les élus de « l’arc (antidémocratique) républicain » l’ont été pour dénationaliser la France et empêcher notamment son peuple de réagir à la colonisation dont il est victime.
Ce qui achève d’éclairer une récente précision de Bruno Gollnisch, expliquant qu’ étant « modéré en tout », il est « modérément républicain… »
Qu’importe que la politique de substitution de population se poursuive, pour peu que les nouveaux arrivants se convertissent (hypothétiquement ?) au « vivre ensemble ». Même s’il elle s’en défend parfois, c’est bien le modèle communautariste que la classe politicienne appréhende comme indépassable –et qui le sera par la force des choses si la déferlante migratoire se poursuit- celui de tous les pays pluriels, multi-ethniques et pluri-religieux de la planète.
Un modèle qui, à côté de celui du melting-pot, du métissage généralisé, fonctionne (avec des fortunes diverses) aux Etats-Unis. Le « pays monde » cher au conseiller sarkozyste Jacques Attali, aux loges humanistes et aux mondialistes de tout poil pour lesquels la défense de la « République » n’est qu’une simple étape tactique sur le chemin de la gouvernance mondiale. Est-ce que cet avenir là a l’approbation de nos compatriotes, de celles et ceux attachés sincèrement à la « République française » ? Nous ne le croyons pas.