Ce condamné à la peine capitale avait reçu le soutien de nombreuses personnalités…à l’exception de Barack Obama qui a refusé d’intervenir contre l’exécution, au prétexte qu’il n’entendait pas interférer dans une procédure relevant de l’Etat de Géorgie.
La légitimité de la peine de mort dépendrait-elle pour les « abolitionnistes » de la couleur ou de la personnalité du condamné ? La veille de l’exécution de Troy Davis, un autre américain, Lawrence Brewer, 44 ans, a été exécuté au Texas dans l’indifférence générale des grandes consciences humanistes européennes. Il était reproché à ce membre du Ku Klux Klan, le meurtre raciste de l’afro-américain James Byrd. Un cas assurément « moins vendeur » pour nos médias.
Bruno Gollnisch comprend que les positions défendues par les adversaires de la peine de mort, étayées par des considérations pratiques, éthiques, philosophiques, voire religieuses puissent légitimement faire l’objet d’un débat. Mais à condition, par souci d’honnêteté intellectuelle, de ne pas établir de hiérarchie entre les criminels qui en sont victimes.