Grecs, Macdoniens mais aussi Serbes se sont donc alliés pour crier leur indignation devant un procédé totalitaire visant à nier l’importance de l’élément non albanophone au sein de la société musulmane albanaise. Au nom des minorités orthodoxes vivant en Albanie, Edmond Temelko, president du Parti Politique Macédonien, a relevé que « le gouvernement de Tirana tente de cacher le vrai pourcentage de Macédoniens (vivant dans le pays). Ils reconnaissent certes les Macédoniens de Mala Pespa mais il y a aussi de nombreux Macédoniens vivant à Korcha, Gora, Golo Brdo, Elbasan, Tirana, Drach, Bilista etc », qui sont priés de taire leur appartenance à cette communauté.
Tanas Kochi, de l’organisation grecque Omonia estime pareillemement qu’il s’agit d’une nouvelle étape dans la politique d’intimidation menée par les islamistes pouvoir : « la loi de recensement albanaise est discriminatoire et inhumaine. Nous avons toujours dit que les articles 20 et 21 de cette loi étaient inacceptables pour nous. On peut donc punir quelqu’un pour le simple fait de déclarer sa vraie nationalité ou si la personne refuse de signer les formulaires(tronquées) de recensement « .
Grecs et Macédoiniens reclament donc d’avoir leurs propres représentants dans l’organisation de ce recensement pour éviter toute fraude des autorités albanaises. Ils ont demandé que le recensement soit retardé à six mois jusqu’à ce que leurs demandes soient respectées. De nombreux groupes minoritaires en Albanie estiment qu’ils représentent au moins 30 % de la population (environ 1 million de personnes), au lieu des 80 000 personnes appartenant aux « minorités » selon Tirana…
Bruno Gollnisch est impatient de connaître la réaction, si réaction il y a, de nos vertueux défenseurs des droits de l’homme qui sont légions dans les instances européistes, face à cette nouvelle manifestation d’un totalitarisme qui prouve que décidemment il ne fait pas bon d’être fier de ses racines chrétiennes et nationales …