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L’équipage du « pédalo », Arnaud qui rame… : la croisière (s’)amuse

L’annonce des noms des éléphants socialistes qui composeront   l’équipe de campagne de François Hollande, avec à sa tête Pierre Moscovici, Manuel Valls et Stéphane Le Foll, n’a pas réservé de grandes surprises. « L’ossature repose sur une alliance de fidèles à Hollande et d’ex-proches de Dominique Strauss-Kahn, comme lors des primaires », a expliqué  un des « négociateurs » au Parisien. François Rebsamen,  Jean-Marc Ayrault et Valérie Trierweiler, sa « compagne »  feront partie d’un « organigramme de l’ombre ». Un candidat socialiste qui dévisse (logiquement) dans les sondages. L’enquête Ifop à paraître demain  dans Paris Match, enregistre une baisse de 7 points de M. Hollande.

Personne ne doutait non plus que le PS pourrait trouver un accord, c’est chose faite,  avec  EELV de Cécile Duflot dans le cadre des législatives.  Le cadeau  par la rue de Solferino de quelques « bonnes » circonscriptions aux écolo-gauchistes a calmé comme par enchantement ces derniers…qui n’avaient pas de mots assez durs  pour dénoncer la « lâcheté » et la soumission de François Hollande  au « lobby nucléaire »…

Il n’a échappé à personne non plus le rôle un peu pathétique  qui a été octroyé  à Arnaud Montebourg dans cette campagne socialiste qui s’annonce,  en échange de la promesse d’un maroquin ministériel en cas  de victoire en 2012. Sous le regard sarcastique des proches de M. Hollande,  il tiendra le rôle du VRP chargé de vendre au peuple de gauche laminé comme le reste de nos compatriotes par l’euromondialisme, l’utilité d’un vote en faveur du principal candidat de gauche…de l’euromondialisme. Il fallait bien que la candidature  Montebourg lors des primaires serve à quelque chose…

 Lundi, le député de Saône-et-Loire a donc été sorti de sa boîte pour répliquer au candidat des communistes et dirigeant  du Front de Gauche    qui avait comparé quelques heures auparavant  François Hollande à un «un  capitaine de pédalo » dans une « saison des tempêtes ». « (Jean-Luc Mélenchon)  ne peut pas se transformer en une sorte de Georges Marchais qui voudrait faire échouer la gauche 30 ans après.  C’est à dire multipliant les attaques contre le seul candidat en mesure de battre Nicolas Sarkozy », a déclaré M. Montebourg sur France Inter. « La gauche a une vocation aujourd’hui, c’est de rassembler l’ensemble du peuple pour affronter la finance qui est en train de détruire la démocratie ». « Donc, je dis à Jean-Luc Mélenchon (…) continue à défendre tes idées, parce qu’au PS et même ailleurs il y a des gens qui les partagent. »

  « Des gens qui les partagent » si bien note Bruno Gollnisch,   que les grands pontes  bruxellois de gauche, les   élus socialistes du parlement européen comme leurs collègues qui ont été au pouvoir en France par intervalle depuis trente ans, ont systématiquement validé, organisé et mis en place,  conjointement avec la « droite »,  toutes les mesures qui ont conduit à la soumission de notre pays aux diktats ultra libre-échangistes. C’est cette duplicité des discours ramasse-tout des partis de l’Etablissement  que nos compatriotes perçoivent plus ou moins  instinctivement et qui servira  aussi par contrecoup  Marine Le Pen, candidate  de recours face à l’oligarchie mondialiste

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