Selon l’ONDRP, Les violences aux personnes ont augmenté de 14 % depuis 2005, les « atteintes volontaires à l’intégrité physique » en hausse de 2,5 % en un an ; les violences dites « crapuleuses » – avec un mobile financier – bondissent de plus de 7 % dans le même laps de temps . Les services de police et de gendarmerie ont enregistré 7,4 atteintes pour 1 000 habitants, un niveau record jamais atteint depuis 14 ans. Un phénomène qui s’étend désormais bien au-delà des banlieues pour gagner les centres-villes.
Les femmes sont particulièrement touchées par cette explosion enregistre l’enquête de «victimation » menée par l’ONDRP et l’Insee : 0,5 % des Françaises ont été victimes d’un vol violent en 2010 (0,3 % en 2008). «Ça n’a hélas rien d’étonnant » déclare dans Direct Matin Frédéric Lagache du syndicat de police Alliance : « Les banques et les commerces sont de plus en plus sécurisés ; les délinquants s’attaquent à ce qui est le plus facile pour eux, les citoyens les plus vulnérables, que ce soit dans leur véhicule ou sur la voie publique.»
Dans le même registre, multipliant par trois les chiffres officiels claironnés par l’UMP, nos compatriotes ont déclaré avoir été victimes de quatre millions de vols l’année passée. Pour 2009-2010, 280.000 personnes de 18 à 75 ans ont déclaré également avoir été victimes de violences sexuelles (hors ménages). Pourtant, seules 10.000 plaintes ont été enregistrées en 2010.
Cyril Rizik, un des responsables de l’ONDRP, souligne qu’«il y a parfois, pour certains délits, dix fois plus de victimes que de plaintes enregistrées et moins d’un Français sur dix déclarant déposer plainte.» l’ONDRP conclut aussi que 47 % des vols avec violence ont été commis par un mineur, et que les immigrés hors infraction à la législation sur les Etrangers (ILE) , ont été mis en cause dans 13%des crimes et délits…
En janvier dernier, avant de céder son poste de ministre de l’Intérieur à Claude Guéant, Brice Hortefeux déclarait que «les atteintes aux personnes, qui constituent le point noir de toute société développée, restent le défi à relever ».Une déclaration qui sonnait comme une volonté de s’exonérer de la progression d’une délinquance jugée implicitement inéluctable. M. Hortefeux voulait-il dire par là que les sociétés « non développées » échappent à ce « point noir » ? » Par « société développée » le ministre entendait plus certainement « « société babélisée » et en plein marasme moral.
Certes, il ne s’agit pas de le nier, la paupérisation économique a une incidence directe sur la criminalité, mais elle ne saurait être la principale cause de l’explosion de la délinquance. Significativement, elle touche très sensiblement moins des départements français particulièrement frappés par la crise, que ceux qui ont été bouleversés par l’immigration massive.
L’insécurité grandissante est aussi liée directement aux ratés de l’assimilation affirme Bruno Gollnisch . Au-delà d’un certain seuil, et l’histoire est là pour nous le rappeler, l’assimilation pacifique de populations étrangères aux mœurs et aux cultures radicalement différentes de celles des peuples européens, s’avère tout simplement impossible.
Les conditions premières pour renouer avec la sécurité –mais pas les seules bien sûr- restent bien l’expulsion des délinquants étrangers, l’inversion drastique des flux migratoires, la mise en place d’une échelle des peines cohérente, l’application effective des condamnations, toutes mesures défendues par le projet présidentiel de Marine Le Pen.