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Délinquance : la cote d’alerte

 Le gérant du Royal Pyrénées, bar du XXe arrondissement, blessé par balles samedi soir ; des policiers pris à partie le même soir dans le quartier des Tarterêts à Corbeil-Essonnes (Essonne) ce même jour ; un mort et un blessé grave dans la nuit de samedi à dimanche dans un hall d’immeuble à Pantin (Seine-Saint-Denis) et enfin un homme blessé par balle à la Courneuve en plein après-midi dimanche… » Le  quotidien Métro le relatait hier, la délinquance  violente reste bien une terrible réalité, confirmée plus largement par l’enquête annuelle sur la criminalité de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) portant sur l’année 2010 et  qui  a été rendue publique aujourd’hui. Elle est de nouveau un constat d’échec patent  pour l’UMP au pouvoir depuis 2002  

 Selon l’ONDRP, Les violences aux personnes ont augmenté  de 14 % depuis 2005,  les « atteintes volontaires à l’intégrité physique » en hausse de 2,5 % en un an ;  les violences dites « crapuleuses » – avec un mobile financier – bondissent de   plus de 7 % dans le même laps de temps .  Les services de  police et de  gendarmerie ont enregistré  7,4 atteintes pour 1 000 habitants, un niveau record jamais atteint depuis 14 ans. Un phénomène  qui s’étend désormais bien  au-delà des banlieues pour gagner les centres-villes.

 Les femmes sont particulièrement touchées par cette explosion  enregistre  l’enquête de «victimation » menée par l’ONDRP et l’Insee : 0,5 % des Françaises ont été victimes d’un vol violent en 2010 (0,3 % en 2008).  «Ça n’a hélas rien d’étonnant » déclare dans Direct Matin  Frédéric Lagache du syndicat de police Alliance : « Les banques et les commerces sont de plus en plus sécurisés ; les délinquants s’attaquent à ce qui est le plus facile pour eux,  les citoyens les plus vulnérables, que ce soit dans leur véhicule ou sur la voie publique.»

 Dans le même registre, multipliant par trois les chiffres officiels claironnés par l’UMP, nos compatriotes  ont déclaré avoir été victimes de quatre millions de vols l’année passée.  Pour 2009-2010, 280.000 personnes de 18 à 75 ans ont déclaré également avoir été  victimes de violences sexuelles (hors ménages).  Pourtant, seules  10.000 plaintes ont été enregistrées  en 2010.

 Cyril Rizik, un des responsables de l’ONDRP,  souligne  qu’«il y a parfois, pour certains délits, dix fois plus de victimes que de plaintes enregistrées et moins d’un Français sur dix déclarant déposer plainte.» l’ONDRP conclut aussi   que 47 % des vols avec violence ont été commis par un mineur, et que les immigrés hors infraction à la législation sur les Etrangers (ILE) , ont été mis en cause dans 13%des crimes et délits

En janvier dernier, avant de céder son poste de ministre de l’Intérieur  à Claude Guéant, Brice Hortefeux déclarait que  «les atteintes aux personnes, qui  constituent le point noir de toute société développée, restent le défi à relever ».Une  déclaration qui sonnait   comme une volonté de s’exonérer de la progression d’une délinquance jugée implicitement inéluctable. M. Hortefeux voulait-il dire par là que les sociétés « non développées » échappent à ce « point noir » ? » Par « société développée » le ministre entendait plus certainement «  « société babélisée » et en plein marasme moral.

 Certes, il ne s’agit  pas de le nier, la paupérisation économique a une incidence directe sur la criminalité, mais elle ne saurait être la principale cause de l’explosion de la délinquance. Significativement, elle   touche très sensiblement moins  des départements français particulièrement frappés par la crise,   que  ceux qui ont été bouleversés par l’immigration massive.

 L’insécurité grandissante est aussi liée directement aux  ratés de l’assimilation affirme Bruno Gollnisch .  Au-delà d’un certain seuil, et l’histoire est là pour nous le rappeler,  l’assimilation pacifique  de populations étrangères aux mœurs et aux cultures radicalement différentes de celles des peuples européens, s’avère tout simplement impossible.

Les  conditions premières pour renouer avec la sécurité –mais pas les seules bien sûr-   restent bien l’expulsion des délinquants étrangers, l’inversion drastique des flux migratoires, la mise en place d’une échelle des peines cohérente, l’application effective des condamnations, toutes mesures défendues  par le projet présidentiel de Marine Le Pen. 

 

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