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Gauche de la gauche : un drôle avertissement, un drôle d’hommage

On le constate, la campagne présidentielle est bien lancée, et la journaliste-essayiste Elizabeth Lévy l’a indiqué à sa  manière, aussi bien  aux dirigeants communautaires qu’aux autres, en affirmant  qu’il n’existe pas de « onzième commandement » qui interdirait  à un juif comme à n’importe quel autre Français, de voter FN.  Une déclaration qui prend tout son sens au moment ou la gauche séduit de moins en moins une fraction non négligeable des Français de confession juive. Et surtout leurs représentants (auto-proclamés) officiels, qui avant de basculer  nettement en faveur de Sarkozy en 2007,  penchaient assez largement à gauche. Les lignes bougent  …

 Evoquant  l’accord  entre le PS et les écologistes que nous évoquions dans notre autre article publié aujourd’hui,  Marine Le Pen l’avait replacé la semaine dernière dans sa  juste dimension  à savoir  «  des négociations d’appareil (…), de circonscriptions que l’on habille avec des principes politiques. » « Négociations » qui mettent à mal des « principes » fondamentaux si l’on en croit le responsable du Crif , le très sarkozyste Richard Prasquier, qui a dénoncé un accord   qui a  pour effet d’évincer quatre élus socialistes, Serge Blisko, Tony Dreyfus, Danielle Hoffman-Rispal et Daniel Goldberg. Des  « personnalités  garantes dans leur histoire assumée personnelle et familiale d’une mémoire des persécutions » a précisé M. Prasquier.

  « L’effet d’affichage des noms des évincés est désastreux »  a-t-il encore indiqué puisque les  socialistes en question  ont donc été écartés  au profit des  candidats d’EELV   dont les dirigeants sont toujours  tricards au dîner du Crif pour cause d’antisionisme militant et de soutien à la campagne de boycott des produits israéliens.  Un boycott dont se rend aussi coupable la nébuleuse communiste qui vient encore de faire la preuve de sa schizophrénie.

 En effet, selon Le Monde, feu Georges Marchais, ex travailleur volontaire en Allemagne nazie  dans les usines Messerschmitt, ex  secrétaire général, de 1972 à 1994,  d’un  Parti communiste financé par la dictature soviétique,  donnera  « enfin » son nom  à une nouvelle place dans la ville de Champigny (Val-de-Marne). « Une décision prise lors  de la dernière réunion du conseil municipal le 16 novembre, 14 ans jour pour jour après sa mort » . « Il y sera en compagnie de Jean Ferrat et de Dulcie September » (terroriste communiste  sud-africaine de l’ANC, NDLR) . « De son côté, Villejuif baptisera du nom de Georges Marchais une esplanade… »

 Et cet article d’indiquer que « certains retrouvent chez Jean-Luc Mélenchon des accents et des postures marchaisiens. Il y a des analogies dans son style et dans sa façon d’intervenir même s’il n’a pas le même parcours que Georges(…)  Lui aussi, il secoue le cocotier. Aujourd’hui, on manque de gens qui secouent le cocotier !», estime Guy Poussy », « un fidèle parmi les fidèles de l’ancien leader communiste. » « Pour Joseph Rossignol, leader du Front de gauche dans le Val-de-Marne et maire de Limeil-Brévannes, le point commun entre Georges Marchais et Jean- Luc c’est celui de la franchise, des phrases fortes. Avec eux, il n’y a pas de faux-semblant».

 Pourtant constate Bruno Gollnisch, il est assez évident que ce qui reste d’un PC qui achève de se dissoudre dans le Front de Gauche, veille surtout  à ne pas secouer trop fort le « cocotier », et à manier la franchise avec parcimonie. Aujourd’hui, Georges Marchais serait  exclu  manu millitari par ses héritiers putatifs pour la lettre qu’il écrivit et qui fut reproduite  dans L’Humanité du 6 janvier 19 81: « « la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes (…)  La cote d’alerte est atteinte. (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. »

« Je précise bien, insistait Marchais,  : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. (…)  Cela rend difficiles leurs relations avec les Français.  Quand la concentration devient très importante (…), la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. »  

Désormais,  la direction communiste et son candidat  se veulent  le  porte drapeau de toutes les « minorités » et défendent  l’immigration clandestine aux côtés du Medef ! Pas sûr que le  « grand Georges » aurait apprécié la comparaison avec le frère Mélenchon !

 

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